29/11/2007

Ici (là)-bas



Les fêtes de fin d’année sont passées. Des nappes de brume stagnent au-dessus du fleuve, on dirait des voiles de mariée que l’hiver a piétinés. Le temps file entre les doigts ou stagne en mare d’huile. Rares sont les occasions où il se montre prodigue, montgolfière gonflée à bloc qui s’élève dans les airs. Sans cesse elle se déçoit. Comment trouver la joie, la voie qui permette de vivre sans mentir, sans trahir celle d’autrefois ? Les lézardes du temps, elle les mesure à une amertume récente, encore ténue. Promesses non tenues, amitiés défaites, amours effilochées, ravaudées, sa mémoire les épingle avec la méticulosité maniaque d’un collectionneur de papillons. Ses rêves toujours répètent la première fois. Elle décompte les jours et les heures, croise les doigts, conjure les contretemps en égrenant des formules magiques de petite fille en mal de miracle. Elle s’applique à couvrir la trame de points sages. L’ennui passe en revue les jours serrés tels les soldats de plomb sous vitrine. À chaque fois qu’elle entame une nouvelle tapisserie, le cœur défaille. Car il en faut du courage pour envisager avec sang-froid tout ce temps à venir, dans l’inutile et futile travail d’aiguille qui trompe le désir en mal de devenir. Les promeneurs vont et viennent, des pastilles de couleur dansent entre les branches. Des conversations taquinent le temps, la braise d’une cigarette rougeoie. Le soir tombe, une fleur perd ses pétales. La vie est là. Le cœur s’abandonne à la présence qui palpite avant que la fatigue ne retire l’échelle. Devant l’immense plage vierge, elle suspend son pas, sent dans son dos un gros chien noir tapi dans l’ombre prêt, à la première défaillance, à bondir sur sa proie. Elle se tient à distance, sur le qui-vive. Le spectre passe son chemin. L’entame de la lumière est abrupte et franche comme une blessure ouverte. La soirée diffuse une douceur de buvard propice à la mélancolie. Le brouillard tombe sur le canal. Le corps pèse comme un sarcophage. Sur la table de nuit, une pile de livres, une carafe d’eau et une plaquette de somnifères. Tous les soirs, elle avale ses petites pilules pour dormir. Elle se roule en boule, déjà lasse du voyage. Des cernes lui endeuillent le visage. Du fond du précipice, ses souvenirs lancent des borborygmes, ses rêves décrivent des obsessions circulaires pareilles aux roues des fêtes foraines où prise de vertige, elle se raidit. Elle s’imagine ailleurs, dans un monde où le désir s’alimenterait de lui-même sans craindre les eaux croupies de l’habitude et la saveur saumâtre qui entame chaque trouvaille. Ce qui lui donne l’air si las, c’est la vie et ses aléas. Elle ne sait comment combattre le mal qui l’accapare. Elle rêve de poser sa tête contre l’épaule d’un ami ou de coller son oreille au coquillage qui réinvente la berceuse des origines. Elle se fatigue vite et grince des dents. Quand elle enrage, son corps se détraque. Elle se rue dans le premier café venu, livide se dirige vers les toilettes sans passer commande. C’est la grande vidange du ressentiment. À corps et à cri, elle réclame des raisons de vivre. Elle n’a pas demandé à naître. Elle contemple l’amas chaotique de ses apprentissages, se demande sur quel chaland charger reliques et souvenirs, pertes et profits accumulés sans distinction de genre. Elle aime le feu et la glace, les pluriels contradictoires, vire de bord sans prévenir. Le temps découvre ses récifs. Elle boit la tasse, dérape, vit en automate. C’est la débandade d’un esprit qui se rêve libre et sans limites. Le ciel est gris, la boîte aux let-tres vide. L’esprit mouline, le cœur chavire, promène sa lampe au-dessus du puits où gisent les débris. Il est tellement facile de se poser en victime, de cracher sur la vie. Elle dit rarement merci, laisse l’ennui anéantir le rêve fraternel. Le temps s’enténèbre, il n’est nulle part où aller. Elle trouve toujours un prétexte pour se distraire, a plus d’un tour dans son sac pour remettre à plus tard. On la croit tenace. C’est mal connaître son tempérament velléitaire. L’effort l’effraie. Par tous les moyens, elle fuit l’épreuve du feu, tout plutôt que d’affronter le blanc de la page. Elle s’épuise à simplement survivre, achète des livres qu’elle empile sans trouver la force de les ouvrir. Dans la lumière blafarde elle va son chemin, cherche un signe qui allège son fardeau, une trouée dans le cachot où l’angoisse la tient prisonnière. Elle dérive dans la ville, déniche des curiosités sans valeur dont elle s’entiche. Sa détresse ferait sourire ceux qui se sont arrangés avec la réalité, bricolé un bonheur de fortune sans exiger que les rêves tiennent leurs promesses. Chacun a mis de l’eau dans son vin. Elle reprend son chemin de pèlerin sans foi, dans le labyrinthe du désarroi espère croiser son sauveur. Elle guette la connaissance qui marie les contraires, amalgame les genres et les espèces, confond le masculin et le féminin, l’homme et la bête. Cette façon qu’elle a de tout mêler sans discernement. L’émoi toujours la ramène à la confusion, au grand transbordement de l’ancêtre dans ses bras. Elle reconnaît ses frères dans les simples d’esprit à l’œil vague, qui se réveillent la nuit, en nage. Comme eux, elle se tord les mains, poursuit d’impossibles chimères qui crèvent en migraines. Elle s’arc-boute, conteste les figures tutélaires. Il lui plaît de croire que son père en secret l’approuvait. Pour se prouver qu’elle existe, elle résiste, va à l’encontre de son penchant craintif. Tel le poseur de mines, elle jubile à proportion du chaos qu’elle favorise. Les ruines seules la réjouissent. Elle rue dans les brancards mais finira le ventre gonflé par les eaux de la Seine, méduse collée au couvercle du ciel. À moins qu’elle ne moisisse dans un asile, les seins fanés, l’esprit congestionné par le désarroi. Ces manies qu’elle a d’animal qui se traque. De l’espérance, il ne reste que le trognon. Elle a les yeux qui s’éteignent à force de fixer le noir. L’eau froide dont elle s’asperge lui coupe le souffle, lui rougit les yeux sans tarir les larmes. Elle se déteste de tant se décevoir, voudrait consentir à la vie ordinaire mais son poing toujours se crispe. Si elle disparaissait, on s’en apercevrait à peine tel un cierge soufflé par un courant d’air.

28/11/2007

Après dissiparturition des brunudes matutinales

A chaque table quand j'arrive,
Pour certains je m'appelle Porridge :
Aux regards un vrai Capanée,
Partout j'entre en vrai Bélier;
Je suis pour tous un fouet, une mèche,
Fumée qui cherche la plus belle.


26/11/2007

Moment détente pour SDF

Pâtes lisses vers le haut
Culbuteur de Betty dans le triangle des Bermude
Bi-cyclette
Pompette de vélo
Brute de Boston
Type de Bronco de bedlock de Brésilien de la brute 2 de Boston
Klaxon de Taureau
Étreinte étroite
Vis de liège
Berceau cubain
N'a pas fait receive-1
N'a pas fait la porte receive-2 au siège du conducteur à jambes d'ancre de double ciel



Tour d'effet à elle
Débouche d'incendie
Tache de G jiggy
Croque accroc
Repasser le marteau de Jack dans la fissure
Battage de kangourou
Serrure et pose
Fermer à clef la charge de N
Danse du papillon de Madame
Lune au-dessus de Miami
Piqué de nez
Maintenant et 2 zenvar



Vaga-bondage
Voûte d'arc-en-ciel de commande de chat en chat
En soulevant le mât reverser le mambo renversé accroupi a l'inverse du siège chaud de la grenouille
Renverser la roche sauvage étalon dans la ballerine russe Suzie sexy du berceau
Glisseur de ma soeur
Tireur isolé lisse d'opérateur
Étoile d'exposition méridionale regardant fixement
Une expérience soutenue de cygne de bout droit de chienchien a embrouillé le lever de soleil de Tequila d'araignée
La chaise électrique et le boeuf
Filetage de la danse tribale d'aiguille
Rodéo sauvage sous le capot

17/11/2007

Ô days bits de l'ibid Ô

Vélastes mollies d’urbaye endorées

Ql’ostales johies vuze fire tale

Qlajes, ouvrages, ramages distales

Mas au vésiages méhogantées





Aime. Bliures ql’émofaibles blêmes

Tl’ivailes dru murmures dru priestes

Primisse, révèle dl’aimelles mestes

Vlostées i granpes, vlostées d’idijèmes.






Au loin, rétinien vienzelles aimeuses

Limaces pulsées de mousson glaiseuse

Plusse tricoeur tringle druil-trioir.





Au luir d’éminience dlin’amoureuse

Austuile ql’uence, baize vlueuze

Méluant qlur i dlunze véritoir.

12/11/2007

  ,,∧ヽ !-=ニ=- | │   | .|

LOTO-LOVE [rapide]

[coupes et vitesses de LOTO-LOVE. et parmi les titres: adolescence de l’amour, déclaration.]

{partez}

t’allais souvent à LOTO-LOVE. c’était à Long Island City. 

c’était joli, plutôt vide, en dehors du déjeuner, quand les employés de PS1, lassés du diner du coin et de leur café institutionnel, venaient pour la pause. plutôt souvent. l’endroit tournait grace au budget repas de cette institution.

On disait qu’un ticket gagnant de 30 millions de dollars au loto du mercredi avait permis l’achat du lieu. le propriétaire avait fait un emprunt pour l’accompte : l’état préférait payer en petites mensualités.

le restaurant était tout béton et fenêtres. un petit air frais. de fôret et d’eau 
plantés à LIC.
comme je disais tu y allais tout le temps. souviens-toi. je continuerai à le dire. on y allait tout le temps. on y va tout le temps. on continuera à y aller. 
mets-toi ça en mémoire.




on savait pourquoi LOTO. tout le monde savait.

le LOVE disait 
que l’amour est cette grande chance donnée à tous, tout le monde connaissait l’histoire de l’endroit mais personne ne savait si c’était vrai ni si c’était comme ça que ça s’était passé.

le hasard avait part à l’architecture du lieu. chaque objet à sa place aurait pu être tout à fait ailleurs. un chaos diffus planait, se posait parfois dans l’événement d’une position fixe. les tables ici, les chaises là, les tabourets et même sur le bar les boissons sans cesse en mouvement. (la vitesse immobile)

ç’eut ressemblé au mot d’une ressemblance traversée de hasard. le faire et sa fin ce même flottement. pris au chaos. lanca un mot.

l’endroit était d’ailleurs issu de mots. c’était vraiment ce lieu de conte où LOTO - LOVE brillaient dessus de la porte d’un même clignottement de néon. un flash par TO parfois une autre fin.



tu m’a dit lire dans Homère que le hasard distribua le ciel, l’enfer et l’océan à la lotterie de Babylone. 

pareil pour LOTO-LOVE. distribution pure. la valeur distribuée. on en parlait beaucoup. tu t’en souviens. on était d’humeur combative.


[ici des choses. tu sais. comme dans la vie]

et dans ce café quoi?

peu de possibles. LO-TO-VE

[un peu comme ce triple trébuchement]


d’abords l’indéterminé. TO-VE début d’une subjectivité pas insondable mais vague. et puis de là venait du temps en nombre (toi et toi et toi)


à entrer lors du TO – tu étais pris dans un aller sans fin. tu avançais à l’intérieur et à travers du lieu comme dans un train. en vers. en travers. les pauses sur ton passage. tu t’arrêtais eau café à peine posés de suite. des dons repris. balayés par dévotion au temps. une myriade de mains invisibles sous des linges blancs.

dans le mouvement tes pas volaient. le plancher à carreaux noirs et blancs tanguait comme si les couleurs s'agrippaient aux pieds foulants.

pas d’arrêts.
juste des aperçus 
circulation trop rapide pour être fixée. 

plus courte qu’un temps de vision. plus petite que la distance entre. même tes mains, la tasse de café qu’on te présentait et déjà prise dans le mouvement. saisie de flou.
TO la première halte
TO l’indéterminé.



VE avait une autre lumière. qu’il fut plus près de la fin de l’alphabet ne suffisait pas à en expliquer la différence. c’était l’arrêt. c’était la fin de la ligne. le terminus VE. à entrer sur ce temps tout était toujours net et fermé. c’était le VE de la clôture. c’était là que les choses se passaient. les yeux dans les yeux. les bouches rencontraient les bouches. au temps du VE pas d’espace pour l’erreur. chaque geste était définitif et fatal. et sans vouloir incorporer tous les liens qui s’y faisaient, puis cette incapacité à la marche, puis cette incapacité à fonctionner (liaisons trop liantes) VE sonnait vraiment la fin des choses.
c’était l’amour en coup de foudre et l’amour trop attaché. c’était l’amour lien comme un contrat afin que sa dissolution fut toujours le sol dérobé sous les pieds explosant la terreur du réveil au jour. [la disparition de ce qu’on avait toujours cru nôtre]

oui.
car le VE était le temps du subjectif. qui à construire rigide sur le rien se construisait l’échec.
[la chute]

plate

là où nous fixions
les carreaux noirs et blancs et où ils s’assemblaient en ordre immuable. où ils ne bougeaient pas. n’avaient jamais bougé. et pourtant, chaque pas donnait à l’espace le noir ou blanc. putain de circulation. comment un pied (noircissant) foulait l’espace d’un blanchissement. parfois, lors de pas rapprochés, un pied pouvait fouler un blanc un noir par là et rencontrer l’espace rempli [de ces deux destinées] et stop.
plus de mouvement possible.

plus de respiration.



s’insérer dans le temps du VE, la fente du love, amenait son impossible.

le mouvement rendait dense. 

l’espace les subjectivités se le bouffaient.

love impossible. love suffocant. mais lo faisait encore briller la promesse de l’envol.

trébuche, vas-y trébuche, tombe, vole, tu disais.


partout où les lumières flashent les promesses clignent (l’obscur la promesse de la lumière l’avenant momentané). mais c’était pas comme ça. LOTO c’était le hasard. c’était l’un parmi la multitude.
[on donnait tous un dollar et à un revenaient les millions.
cling cling cling sonne la machine sous le flot des pièces.]

un vieux piège. qui attend là depuis longtemps. qui traîne. la bouche entrouverte. qui attend. mais malgré lui : les gens l’ont rendu ainsi, les gens et leur pensée, les gens pour la possession du hasard.
mais par chance il y en avait toujours trois : LO-TO-VE un début de multiplicité
voix de la mémoire (temps 1: un présent, une pensée du présent): le souvenir actualise. pas de fixité puisque j’en suis le devenir. tu ne sais rien encore du hasard de l’événement des jours.


ressort. 

et revient au mauvais temps

LOVE sonne le tintement d’entrée. tout le monde se tait. tout s’attend au pire. les clients frémissent dans leurs chaises.
les serveurs gardent les yeux en mouvement. même les chiens gémissent.


08/11/2007

Nouvelles du clos hack de Laclos

L’homme authentique de jadis avait un sommeil sans rêves, un réveil sans tourments, une nourriture sans saveur. Profonde, profonde était sa respiration ! L’homme authentique respire avec les talons, l’homme ordinaire respire avec le gosier. Et quand, humilié, il plie l’échine, les paroles qu’il a du ravaler lui restent en travers de la gorge. Ses désirs sont aussi intenses que son ressort vital est flageolent.



Les hommes authentiques de jadis ne savaient pas ce que signifiait se réjouir de la vie, pas plus qu’ils ne savaient ce que signifiait avoir peur de la mort, aussi nulle joie en entrant, nulle joie en sortant. Insouciants ils s’en venaient, insouciants ils s’en allaient. Gardant en mémoire le pourquoi de leur origine, ils ne se tourmentaient pas du pourquoi de leur trepas. Ils étaient heureux de ce qu’ils recevaient en partage et le restituaient sans un mot à leur disparition. Voilà qui s’appelle ne pas forcer le cours naturel des choses par l’intervention de la conscience, ni seconder la part céleste qui est en soi dans l’humain. C’est à ça que se reconnaît l’homme authentique.



De tels hommes ont l’esprit volontaire, le visage paisible, le front serein. Triste, ils s’identifient à l’automne, gais au printemps, leurs mouvements d’humeur s’accordent à la ronde des saisons. Ils se trouvent en conformité avec les choses si bien que nul ne peut circonscrire leurs limites.




Ils prenaient les châtiments pour corps, les rites pour ailes, l’intelligence pour occasion, la vertu pour marche. Les châtiments étaient leur corps : ils se montraient cléments même dans l’action répressive ; les rites étaient leurs ailes : ils savaient se déployer dans le monde ; l’intelligence était le moment juste : ils n’agissaient que sous l’empire de la nécessité. La vertu, leur marche : ils avaient compris que qui a des pieds arrive quelque part, alors que les gens s’imaginent qu’il faut toujours faire un effort pour avancer.

04/11/2007

A l'eau? not wine!

Dans ta gorge où ta guêpe gonflée et son air des longues vers les gorges dont ta langue gonfle ma langue et mon noir de lèvres de guêpes à tes bouches piquent ma gorge de tes langues piquent ma gorge et gonfée de ta pointe à mes lèvres dont les guêpes vers ma longue et le noir de ma gorge piquent le fond et la lèvre de ta bouche dont la longue vers mon noir à ma gorge gonflée de ta longue piquée d'une lèvre où les bouches des guêpes vers les langues à ma bouche pointée pour ta gorge.





La construction et charpente bien dure dans les cas de charpente de béton pour tes armes qu’elle cache dans le dur de ton art de durcir et tenir et construire les murs pour lesquel souvenir la technique, maçon, dessous quoi ton mûr construit dur et armé dans le cas souvenir d’un ancêtre dont ton arme durcie par le cas souvenir d’une construction, maçon, par ta technique et sa dure et charpente dessous quoi ton ancêtre, maçon, et construire ta dure arme et le cas du maçon souvenir dont le dur et les armes du ... neveu. 





A la nuée tu accuses par amour mais que fuir dans le noir dont la nuée par amour tu inondes mais au dur par le soir tout ton sec accusé par la nuée inconnue dans le noir et le neuf tu accuses pour fuir et tu crois tu accuses tu accuses tu crois que fuir accusé d’une nuée chaude et sèche de ton arme sèche et dure et dure et dure et dure et accuse le noir ou le neuf mais pars si ton chaud et ton noir que j’accuse et j’accuse par la nuée dont tu sec et sec et sec et sec et dur tu es dur dans le noir mais le sec à ma nuée qui accuse ton dur par amour et amour. 





Par travail et travail et entend le travail que nos doigts à la nuit pour ta nuit au travail et travail entends tu la nuit des doigts qui nos doigts à tes doigts mon travail par mes doigts dans le jour que tu moques à la nuit tu moques comme travail par travail c’est ma nuit dont tu vois et tu vois et tu sais qu’au travail par travail mes doigts dans ta nuit ou sa nuit ou sa nuit et ta nuit au travail que tu moques et tu moques comme travail mon travail par travail à tes yeux par nos doigts que tu vois que tu vois mais mes doigts au travail par travail entends-tu par la nuit ?