23/05/2008

〖以-令-人-信-服-为-荣〗

Sixte hors soi

Je ne sais toujours il est dit du réseau la beauté non des points terminaux : la beauté de koi c pas le corps en soi ni mélangé symbolisé en Blank Obscenity* pour commencer. Ici vient le corps alterné des espaces entre-temps entrelignes entrefaces et interfaces interactives progressives et géolocales.

Le corps virtuel du réseau comme réalité canonique transapollinienne c'est prédictive Mouchette au-delà du film.



Né un neZ non Cleopâtre elle en son sein couché l'autre sa main de bébé en son pied retourné le ventre plissé et les yeux verts. Fumée entrelacée boucle en cigarette douce et c sans lunette que pieds bois porte ailleurs la bite drapée de soie, noir orangé. Triangle mortdoré de la blonde en vapeurs sans con ni les fesses renouées de genoux x, X, XL, XXL, déséchelle à l'échelle ou presque de l'homme aux verres transparents derrière son bracelet opaque.



Aimer le mamelon du monstre auréolé dans l'antre disloqué du parquet trouver la main d'Aurore posée sur le nombril du corps disloqué tatoué dissocié déconnecté de soi. Décalé décoré divisé déconstruit modèle pluriel de la beauté il intégre les plans familiers ryhtmiquement temps réel mais c le cybermonstre sous ses yeux mêmes s'aspectant en toi.



La pierre jetée c'est la main d'Anvers qui danse au pays des fées. Le corps de FiLH désacadémique cardinalement toi dans le cyberespace accroît en devenir probable, anticipation de la singularité organisée.

Coexistence d'altérité en puissance , entropie virtuellement non fusionnellement toi.

Corps propre de l'art socio-numérique égal à l'anthropologie critique de l'actuel.



Ali-&-e

17/05/2008

L'ivresse des transformations

input: Je danse.
Mon secret c'est que je danse. Tous les soirs, je mets des disques, oui des vinyles, et je danse devant ma glace. Je me trouve pas mal. C'est pas si laid, un vieux de 80 balais. C'est la télé et toutes ces conneries qui disent qui est jeune et qui est vieux. Me souviens de mes année à Rome, étudiant. Je m'étais inscris dans un cours de danse classique pour faire connaissance avec des jolies italiennes. Je dansais comme un pied et j'avais l'air malin avec mon collant et ma coquille. Lucia, Sylvia, Elsa m'ont gâté et donné la plus belle année de ma vie. Je danse. Et je suis avec elles. (Mister B))



input: Mal au coeur
Quand j'étais enfant, il y a longtemps, j'étais malade. Un trou dans le coeur. J'étais bien lucide aussi. Et je me servais de la pitié des autres pour être paresseux et leur faire faire un tas de choses. Ma mauvaise action préférée, c'était de demander à ma soeur, une fois couchée, d'aller faire quelque chose pour moi. Savoir qu'elle sortait, pour aller fixer un volet qui battait, les pieds nus dans le gazon et la boue, c'était une joie profonde. C'était comme si j'étais le montreur de marionnettes. Ce qui m'a fait arrêter. Rien. Si. Une opération réussie du coeur. 
R. Lyon



input: Anarchistes
Des cercles ?
Moi cela me fait penser...
On était de jeunes malins, dans un village rural de l'Est, pas loin de Colmar, qui votait trop sage, à droite. Alors la veille des municipales, on a couvert les rues de peinture rouge, avec de grands ronds et un A dedans. On a déplacé les voitures et planqué les filets du club de tennis. C'était pire que la commune. Ils ont cherché pendant des années, qui avait fait annuler les élections. Ils n'ont jamais trouvé que les anarchistes c'était nous, les fils de bonne famille. Le coupable est toujours plus proche que ce que l'on croit, non ? 
Denis S.



input: Lagon Bleu.
Je ne sais pas si c'est un vrai secret. La première fois que j'ai eu du plaisir (je suis un garçon), tout seul, dans le noir de ma chambre, j'ai nettoyé sans oser regarder, au jugé, avec le chiffon qui traînait sur mon bureau. Le lendemain matin, il y avait des taches bleues sur le chiffon, pendant une bonne année j'ai cru que cette liqueur qui sortait de moi devait avoir la couleur des lagons des mers du sud. Je me suis vanté auprès des copains, à l'école. Puis un jour j'ai été discrètement aborder le médecin de famille, car c'était devenu blanc. Il m'a rassuré. M'a demandé quelle était la couleur de l'encre de mon stylo.



input: Grand nez
Cela me dépasse. Je préfère faire l'amour à des filles que je trouve laides (de visage). Surtout celles avec un grand nez. Les belles me glacent . Elles sont sur orbite. J'aime l'envie, la rage, la gentillesse des moches. Leur manière de faire l'amour est souvent surprenante. Je me suis laissé faire une fois, et depuis, cela me donne un plaisir cent fois plus intense. Mon secret, ma honte : je n'ose pas m'afficher avec elles. Je n'ai que des amours honteuses et secrètes. Personne ne sait que je sors avec des moches. (Nico69)

13/05/2008

Est-ce beau là? ou maussade?

(1) U'ula wala Kumilabwaga, (2) Le'une
Base juste Kumilabwaga, elle bavarde avec
latula, tayta vivila, tayta ta'u. (3) Imwa,
enfant, une femme un homme. Elle vient
itata'i doba inasi; isulusulu ka'i
elle taille jupe en fibres leur mère; il fait bouillir feuilles
matauna:
cet homme.
(4) Isulubuyala makwoyne kwoywaga.
Il fait bouillir huile de noix de coco ces feuilles de kwoywaga.
(5) Isouya, ila matauna ikakaya.
II suspend, il va cet homme il se baigne.
(6) Imaga luleta, iwota ka'i, itaya
Elle vient cependant sa sœur, elle casse bois elle se plaint
inasi ilukwo : « Kuwoki kala sopi luguta. »
leur mère elle dit : « Toi apporte ici son eau mon frère. »
(7) Ikaybiga : « Kuwoki, wala boge ikanaki kaydowaga
Elle dit : « Toi apporte ici, juste déjà elle se trouve la planche
de garniture
kaykegu. »
ma jambe. »
(8) Isuvi minana vivila, ikanamwo sopi; iwori
Elle sort cette femme, elle se trouve ici eau; elle mouille
kulula, ibusi bulami, ibwika
ses cheveux, elle s'écoule huile de noix de coco, elle coule sur
kalula,
ses cheveux,
ivagi yamala, iwaysa, isukwani. (9) Boge iwoye,
elle fait son bras, elle essuie, elle sent l'odeur Déjà elle frappe,
boge layla olopoula, ivagi nanola.
déjà elle pénètre ses entrailles, elle agit (sur) son esprit.
(10) Ila ikasopi,
Eue va elle prendre de l'eau,
imaye, iseyeli. (11) Ikatupwo'i inala: « Mtage
elle apporte, elle dépose. Elle demande sa mère : « En effet
luguta ? »
mon frère ? »
Kawalaga : « O latugwa, boge inagowasi ! Boge
Elle lui parle : « O mes enfants, déjà ils sont fous ! Déjà
layla waluma. » (13) Ivabusi okadu'u'ula, ilikwo
il est allé vers la mer. » Elle sort bout du chemin, elle défait
dabela, iseyemwo. (14) Ivayayri namwadu,
sa jupe, elle la dépose par terre. Elle suit la rive toute nue,
ila



elle va à
Bokaraywata. (15) Iloki luleta, ikakaya Kadi'usawasa.
Bokaraywata. Elle va vers son frère, il se baigne Kadi'usawasa.
(16) Ikikakaya, Ivabusi, layla, ibokavili. (17) Ibokavili,
Il se baigne, elle apparaît, il s'en va, elle le poursuit. Elle le poursuit,
ila'a o Kadilawolu papapa ; itoyewo, ila.
elle l'oblige à aller vers Kadilawolu rocher; il revient, il marche.
(18) Ibokavili, ila Olakawo, itoyewo, ikaymala.
Elle le poursuit, il va à Olakawo, il retourne, il revient.
(19) Ikaymala, ila o Kadi'asawasa, iyousi,
Il revient, il va à Kadi'usawasa, elle le saisit,
ikanarise wala obwatila. (20) Ikanukwenusi,
ils se couchent juste dans la mer. Ils sont couchés,
ikammwaynagwasi, ivino'asi imwoynasi, ilousi
ils vont vers la rive, ils finissent ils grimpent, ils vont à
Bokaraywata o dubwadebula ikenusi.
Bokaraywata dans la grotte ils se couchent.
(21) Ikanukwenusi imasisisi. (22) Gala ikamkwamsi,
Ils restent couchés, ils dorment. Non ils mangent,
gala imomomsi, u'ala ikarigasi.
non ils boivent, raison (pour laquelle) ils meurent.
(23) Aybogi kirisalaga iloki gama' lwa,
Pendant la nuit effet magique il touche habitant d'Iwa;
imimi kirisala kasi Sulumwoya.
il rêve effet magique leur plante de menthe.
(24) « 0 ! gumimi, tayyu tomwota, kasitayyu :
« 01 mon rêve, deux personnes humaines, les deux ensemble :
luleta, annogu odubwadebula Bokaraywata ikenusi. »
sa sœur, mon esprit dans la grotte Bokaraywata ils sont
couchés. »
(25) Iwola Galeya, i'ulawola, Kitava ikota
Il payage (vers Galeya), il pagaye; à Kitava il jette l'ancre
waga, iné’i, inenei - gala. (26) Iwola
canoë, il cherche, il continue à chercher - rien. Il pagaye
Da'uya, ima Kumilabwaga, i'ulawola
vers Da'uya, il arrive ici Kumilabwaga, il continue de pagayer,
italaguwa, iginaga mauna, dauta
il débarque, il voit cependant oiseau, oiseau-frégate
deli sala ikokwoylubayse.
ensemble avec ses compagnons ils flânent,
(27) Imwa, imwoyna, ila, igise, ikatuvili,
Il arrive ici, il grimpe, il va, il voit, il se retourne,
igise, boge ikarigeyavisi. (28) U ! laysusinaga
il voit, déjà ils meurent. Voilà ! a poussé cependant
Sulumwoga ovatikosi; isisu, ikanukwenusi,
plante de menthe dans leurs poitrines, il s'assoit, ils sont couchés,
ivyariga. (29) Inene'i keda, iné'i
il longe la rive cependant. Il cherche chemin, il cherche
ibani,



il trouve,
ikammaynagwa o valu; (30) Ikasobusi, minana
il va vers dans village; Il s'arrête, cette femme
isisu itata'i doba; ikaybiga : « Avaka
elle est assise elle taille jupe en fibres; il parle : « Que se
passe-t-il
okwadewo ? » « Latugwa aylosi, ikaytasi,
au bord de la mer ? » « Mes enfants s'en allèrent, il s'accouplèrent,
ivagi kasi mwasila. » (31) Ilivala, ikaybiga « Kuma,
cela fait leur honte. » Il dit, il parle : « Toi viens ici,
kukwa'u megwa, alaga. » (32) lkawo, ikikawo,
toi réciter magie, j'écoute. » Elle récite, elle récite de nouveau,
ilaga, isisawo, ivina'u, Isawo, isisawo,
il écoute, il apprend. il finit, il a appris, il apprend à fond,
ivinaku, imwo, imuri, kaysisula. (33) Imimuri,
il finit, il vient ici, il change, son siège. Il change alors,
igigse iwokwo, ikaybiga : « Kuneta
il voit c'est fini, il parle : « Crème de noix de coco
kakariwosila ? » (34) Ikatupowi, ilivala, matauna
ce chant magique ? » Il demande, il dit, cet homme
guma' Iwa : « Wosila kuma kalivala ! »
habitant d'lwa : « Son chant toi viens ici toi dis ! »
(35) Ilivala boge ivinakwo, ikaybiga : « Bukusisu,
Elle dit déjà elle finit, il parle : « Tu peux rester assise,
Balaga; kayu'ula
je dois cependant m'en aller ; la base de l'herbe magique
Kayla-kawa bukuseyemwo, matala
herbe magique de Kawa tu peux la garder ici, son œil
bala'o Kayro'iwa. » (36) Ivabusi,
je voudrais emporter herbe magique d'Iwa. » Il s'arrête,
iwoki makayna sulumwoya, boge laysusina,
il s'approche cette plante de menthe, déjà elle a poussé,
itoto ovitakosi ku'igunigu.
elle était dans leur poitrine, plante de menthe (variété spéciale).
Bronislaw Malinowski (1930), La vie sexuelle des sauvages du Nord-Ouest de la Mélanésie. Chapitres 10 à 14. 157
(37) Ikutini, idigika waga, iwola, ila'o
Il la coupa, il s'embarque (dans) canoë, il pagaye, il se dirige (vers)
Kitava. (38) I'ulawola, italaguwa Kitava,
Kitava. Il continue de pagayer, il débarque (à) Kitava,
iwaywosi ; iulawola, italaguwa Iwa.
il s'arrête ; il pagaye, il débarque (à) Iwa.
(39) Kawala : « Motala Kayro'iwa
Son discours : « (Oeil ceci (de) herbe magique d'Iwa
lamaye u'ula Kayla-kawa lkanawo
j'ai apporté ici base (de l') herbe magique de Kawa (elle) se trouve ici
Kumilabwaga. (40) Sopila Bokaraywata, kar ikedala
(à) Kumilabwaga. Son eau Bokaraywata, son anse (passage)
Kadi'usawasa : silasila itomwo, givagavela
Kadi'usawasa ; plante silasila se trouve ici, plante -givagavela
itomwo. (41) Kidama taytala bimayse odumdom,
se trouve ici. A supposer un homme vient sur la lagune,
ikakayasi, boge bibuyavi. (42) Bomala sisopi
il se baigne, aussitôt (les plantes) saignent. Est tabou leur eau
bimayse, gudi' ova'u, bikikakayasi.
ils peuvent venir, jeunes garçons, ils peuvent se baigner.
(43) Kidama bikola yena, gala bikamsi ;
A supposer qu'ils prennent, poissons, non peuvent les manger ;
ikola,



ils prennent,
ikatunisi yeyuna, bikamsi, numwaya,
ils coupent queue, ils peuvent manger, vieilles femmes,
lomwaya.
vieillards.
(44) Luya lkatupisawo uwatala, bikamsi
Noix de coco ils lavent à l'eau de mer une paire, ils peuvent manger
kwaytanidesi bomala, gala bikamsi numwaya,
une seule c'est tabou, non doivent manger ; vieilles femmes,
tomaya bikamsi. (45) Sopila Bokaraywata
Bronislaw Malinowski (1930), La vie sexuelle des sauvages du Nord-Ouest de la Mélanésie. Chapitres 10 à 14. 158
vieillards peuvent manger. Cette eau Bokaraywata
kidama bimayse ikakayasi, bilousi
supposons qu'ils viennent ici ils se baignent, ils peuvent aller
orokaywoyne ; iyenisi, imegwasi.
à droite et à gauche ; ils peuvent creuser (un trou), charmer.
(46) Igauga bomimisi yena; imimimisi,
Mais plus tard ils peuvent rêver poissons ; ils rêvent en effet
ipelasi, bilousi, ikanawoyse makwoyna
ils sautent; ils peuvent aller, ils sont couchés ici cette
sopi (47) Kabulula natana, kabulula naywela,
eau. Nez un nez second,
bikakayasi. Kidamaga natanidesi
ils peuvent se baigner. A supposer cependant un seul
bilisasayse, bila obwarita. (48) Kidama
ils doivent le rejeter, qu'il s'en aille dans la mer. A supposer
nayu, tayta vivila, tayta ta'u bikakaysi,
deux, une femelle, un mâle, ils peuvent se baigner,
aywayse ovalu, vivila biyousise,
ils vont dans le village, femme ils peuvent s'emparer
bimasisisi. (49) Imasisisi, ibubulise, vayva'i ;
ils peuvent coucher (avec). Ils couchent, ils remuent parents de la femme ;
iva'isi, boge aywokwo bisimwoyse, ibagulasi.
ils se marient, lorsque c'est fait ils peuvent rester ils jardinent.
(50) Imaga taytala gudiva'u,
Il vint ici cependant un jeune garçon étranger,
kalubuwami, vaygu'a. (51) Imayayse,
votre paiement magique, objets de grande valeur. Ils apportent ici,
iseyemwasi vaygu'a bakuyopwo'isiga.
ils déposent ici objets de valeur mais vous pouvez exercer le charme.
(52) Isika'i, kasina, kaykakaya,
Fouilles d'isika'i, feuilles de Kasina, feuilles de Kuykakaya,
ripuripu,
feuilles de Ripuripu,
Bronislaw Malinowski (1930), La vie sexuelle des sauvages du Nord-Ouest de la Mélanésie. Chapitres 10 à 14. 159
Kaywori bukumegwasi, memetu
feuilles de Kaywori vous pouvez charmer, tiges d'obsidian
bukumegwasi, luya bukumegwasi,
vous pouvez charmer, noix de coco vous pouvez charmer,
silasila bukumegwasi, buresi
feuilles de silasila vous pouvez charmer, feuilles de buresi
bukumegwasi kwoysanu
vous pouvez charmer, fibre de la gousse de noix de coco
bukumegwasi,
vous pouvez charmer,
gimgwam bukumegwasi, yototu
feuilles de gimgwam vous pouvez charmer, feuilles de yototu
bukumegwasi, sinata bukumegwasi, bilagwayse
vous pouvez charmer, peignes vous pouvez charmer, ils doivent payer.
(53) Vayla mimegwa sebuwala
Pour votre magie paiement de la magie;
bilousi ikamsi kasi bulukwa, kasi,
ils peuvent s'en aller manger leur porc, leur nourriture,
kasi lalava, kasi samaku, kasi
leurs noix de bétel mûres, leurs noix de bétel jaunes, leurs
kayla'usi, kasi toutetila, kasi woderi,
bananes mûres, leur canne à sucre, leurs ignames (variété),
bikamsi. (54) Bogwaga aymayase vaygu'a,
ils mangent. Déjà cependant ils ont apporté vaygu'a,
kaulo, bu'a- lukukwamsi. (55) Tolimegwa,
ignames, noix d'areca- vous manger. Maître de la magie,
yokwami, mtage bukasakayse, kusimwoyse,
vous, en effet vous pouvez donner, vous êtes assis ici,
bilawoysaga, bukusimwoysaga,
mais ils peuvent s'en aller, mais vous pouvez rester ici,
tolimegwa yokwami, - u'ula.
maîtres de la magie vous-mêmes, - base.
Bronislaw Malinowski (1930), La vie sexuelle des sauvages du Nord-Ouest de la Mélanésie.

12/05/2008

Combien de grès dans les sels de Riche Terre? hein?

ANCRAASANGLY CATASTRAPHAC AVANTS MAR BAFFALA SHARALANA: canfaranca paapla "nat amasad." WHAT CAALD BA THA AND AF THA AARAA LAKA: faraaas AVANANG PARFARMANCAS DAMANATANG WASTARN CANADA: cald frant at 3 dagraas CALSAAS tamarraw: AT CANFARANCA: S*P*A*A*K***F*A*H*R*A*N*H*A*A*T: A MAMANT'S RAFLACTAAN AS ALL THAT'S LAFT: tha pc has DAMANATAD all bat tha RWCDRAM whach as ancapabla AF CRAWLANG ap ats TANY FAAT ta AMARGA BRAATHLASS AN tha SCRAAN. SAX MARA PAATS KALLAD ANDAR ANKNAWN CARCAMSTANCAS. ASCAPA!



ENCREESENGLY CETESTREPHEC EVENTS MER BEFFELE SHERELENE: cenference peeple "net emesed." WHET CEELD BE THE END EF THE EEREE LEKE: fereees EVENENG PERFERMENCES DEMENETENG WESTERN CENEDE: celd frent et 3 degrees CELSEES temerrew: ET CENFERENCE: S*P*E*E*K***F*E*H*R*E*N*H*E*E*T: E MEMENT'S REFLECTEEN ES ELL THET'S LEFT: the pc hes DEMENETED ell bet the RWCDREM whech es encepeble EF CREWLENG ep ets TENY FEET te EMERGE BREETHLESS EN the SCREEN. SEX MERE PEETS KELLED ENDER ENKNEWN CERCEMSTENCES. ESCEPE!



INCRIISINGLY CITISTRIPHIC IVINTS MIR BIFFILI SHIRILINI: cinfirinci piipli "nit imisid." WHIT CIILD BI THI IND IF THI IIRII LIKI: firiiis IVINING PIRFIRMINCIS DIMINITING WISTIRN CINIDI: cild frint it 3 digriis CILSIIS timirriw: IT CINFIRINCI: S*P*I*I*K***F*I*H*R*I*N*H*I*I*T: I MIMINT'S RIFLICTIIN IS ILL THIT'S LIFT: thi pc his DIMINITID ill bit thi RWCDRIM which is incipibli IF CRIWLING ip its TINY FIIT ti IMIRGI BRIITHLISS IN thi SCRIIN. SIX MIRI PIITS KILLID INDIR INKNIWN CIRCIMSTINCIS. ISCIPI!



ONCROOSONGLY COTOSTROPHOC OVONTS MOR BOFFOLO SHOROLONO: conforonco pooplo "not omosod." WHOT COOLD BO THO OND OF THO OOROO LOKO: forooos OVONONG PORFORMONCOS DOMONOTONG WOSTORN CONODO: cold front ot 3 dogroos COLSOOS tomorrow: OT CONFORONCO: S*P*O*O*K***F*O*H*R*O*N*H*O*O*T: O MOMONT'S ROFLOCTOON OS OLL THOT'S LOFT: tho pc hos DOMONOTOD oll bot tho RWCDROM whoch os oncopoblo OF CROWLONG op ots TONY FOOT to OMORGO BROOTHLOSS ON tho SCROON. SOX MORO POOTS KOLLOD ONDOR ONKNOWN CORCOMSTONCOS. OSCOPO!



UNCRUUSUNGLY CUTUSTRUPHUC UVUNTS MUR BUFFULU SHURULUNU: cunfuruncu puuplu "nut umusud." WHUT CUULD BU THU UND UF THU UURUU LUKU: furuuus UVUNUNG PURFURMUNCUS DUMUNUTUNG WUSTURN CUNUDU: culd frunt ut 3 dugruus CULSUUS tumurruw: UT CUNFURUNCU: S*P*U*U*K***F*U*H*R*U*N*H*U*U*T: U MUMUNT'S RUFLUCTUUN US ULL THUT'S LUFT: thu pc hus DUMUNUTUD ull but thu RWCDRUM whuch us uncupublu UF CRUWLUNG up uts TUNY FUUT tu UMURGU BRUUTHLUSS UN thu SCRUUN. SUX MURU PUUTS KULLUD UNDUR UNKNUWN CURCUMSTUNCUS. USCUPU!

09/05/2008

Passé rieux

Cher Maître,


Nous sommes aux mois d'amour; j'ai presque dix-sept ans, L'âge des espérances et des chimères, comme on dit. - et voici que je me suis mis, enfant touché par le doigt de la Muse, – pardon si c'est banal, – à dire mes bonnes croyances, mes espérances, mes sensations, toutes ces choses des poètes – moi j'appelle cela du printemps.





Que si je vous envoie quelques-uns de ces vers, – et cela en passant par Alph. Lemerre, le bon éditeur, – c'est que j'aime tous les poètes, tous les bons Parnassiens, – puisque le poète est un Parnassien, – épris de la beauté idéale; c'est que j'aime en vous, bien naïvement, un descendant de Ronsard, un frère de nos maîtres de 1830, un vrai romantique, un vrai poète. Voilà pourquoi. – c'est bête, n'est-ce pas, mais enfin?





Dans deux ans, dans un an peut-être, je serai à Paris. – Anch'io, messieurs du journal, je serai Parnassien! – Je ne sais ce que j'ai là... qui veut monter... – je jure, cher maître, d'adorer toujours les deux déesses, Muse et Liberté.





Ne faites pas trop la moue en lisant ces vers... Vous me rendriez fou de joie et d'espérance, si vous vouliez, cher Maître, faire faire à la pièce Credo in unam une petite place entre les Parnassiens... je viendrais à la dernière série du Parnasse: cela ferait le Credo des poètes!... – Ambition! ô Folle!

01/05/2008

Les trois degrés KEVIN

1. Des verdures antérieures, de haute qualité et viriles. 


Foulés par des camarades, mollets à demi nettoyés, à demi hydratés, rendus légers par l’imminence et la probabilité de la crampe, parmi lesquels KEVIN, conservant le ballon longtemps, souffrant moins d’acné surprotéiné que les autres garçons, ces gazons introduisent l’extase. Non pas que ce soient des jardins en terrasses, des talus sonorisés, des parcs de merveilles, non pas qu’ils soient d’une couleur hypnotisante, qu’ils vrillent les pupilles inquiètes d’écrivains cloîtrés en quête d’images-récits et de métaphores objectives, ou incrustent les bandes magnétiques de cinéastes travestis et sous-équipés, non pas qu’ils abritent des espèces de simples redoutables ou qu’ils fournissent des laboratoires agro-alimentaires avant-gardistes : seulement ils forment un terrain. Ces gazons sont un sol, une terre, presque un plancher si l’on considère qu’ils s’intègrent à un hangar couvert fort vaste. Or, elle commence les yeux clos et le buste fermé sur les cuisses : cheveux naturels et rajouts thermo-implantés tirés sans gêne par la gravité inversant le dégradé de blondeur vers la clarté que venait de composer un apprenti en style, dont les pointes sont presque au niveau des talons, à ce niveau plus un, les paupières embrouillées de cold-cream et de rétention de fluides afin de préserver la qualité du regard, les joues massées vers le bas, le menton proportionnellement retranché de la quantité de peau chue vers les pommettes, le cou palpitant d’un sang friand d’artères et dédaigneux de ses veines, réchauffé et ensué par les tétines des seins attirés par ce visage empourpré, jaloux de cette survascularisation, le ventre difforme – la partie distale (dans son cas, le ventre pouvait aisément être assimilé à un membre) gonflée des organes étroitement stockés, et la partie basse, proximale, proche du bassin remarquablement plate, (à la manière de ces chers amants dont le ventre vient littéralement caresser ou, au moins, toucher le dos) –, les lombaires-cimes surplombant toute la chaîne crurale, vaguement affectée par l’effort et la station, les genoux moins tendus qu’il le faudrait et les pieds donc contre le gazon. Au signal (des arpèges réguliers et synthétiques, datés de 1998) ni métalliques ni cristallins, tardivement ajoutés à la composition, elle ouvre les yeux. Le gazon est ainsi la première couleur, la première impression qu’elle reçoit après des années de prostitution sensorielle (« tes sens en échange de ton corps ») : nul chiasme, nul croisement, correspondance, synesthésie raffinée… elle ne voit que vert, et même, le vert lui est vu plus qu’elle ne le voit. Elle est nerveusement passive, elle se remplit, sans pouvoir le désirer, de ce gazon professionnel. 







2. Une péripétie aussi céleste qu’oblique. 

Le regardeur aime : les arcs que suit le ballon, la prestesse de KEVIN, dont le torse s’est maintenant découvert, le bleu du ciel et la couleur des nuages mis en relief par l’exclusion de tous les signaux sinusoïdaux plats, l’expressivité de la musique et du chien engouffré entre les mollets sûrs des joueurs, la variété des points de vue, la scène du toboggan, les femmes-troncs du deuxième refrain. Sa brusque remontée, serpentine, ondulante et vive l’a transformée. Bien plus que ne l’aurait transformée un amour déçu, une trahison lâchement révélée, une douleur essentiellement injuste, un tourment ininterrompu (le silence dans certaines occasions, ou le choix), une séparation non-paritaire, un eczéma réactif généralisé, une erreur de maquillage, un voyage honnêtement mené, un plaisir dont l’intensité est déterminée par son impossible réitération etc… Irradier la tête renversée, ouvrir les yeux (recevoir un choc visuel) et inverser l’ensemble des tendances physiologiques constituent dans son cas un programme, une trilogie bouleversante. Personne ne la reconnaît, KEVIN échoue ses passes, les amies amputées verdissent et les regardeurs désorientés explosent leur capacité à imaginer ou, pour les moins aguerris, à fantasmer. Certains la voient chauve, d’autres la voient mère, d’autres l’imaginent calcinée par la drogue. 






3. Le règne d’après.

Avant même sa puberté, elle pressentait l'horreur des blessures délicates. Avant de se prostituer, elle se pensait nuage, gaz soluble qui asphyxie ou inonde mais ne se laisse jamais prendre. En relevant la tête au dessus du gazon, elle a senti avoir franchi deux étapes. Voire trois : accepter de se pétrifier (1), et donc aimer et souffrir (2), et enfin, se diplômer sévérement en intouchable grâce (3) : seule, désirée, nostalgique, mais sans épanchement. Elle ne se réjouit pas que KEVIN et les autres la regrettent. Recouverte de guitares informatiques, elle est bien extasiée. Elle danse en alternant souvenirs ballonés et rages tranchantes. Presque accessible. De tous.