Je soulève le couvercle et tout est contenu encore.
(je pense que je vous ai composé à l'intérieur de ma tête.)
Les étoiles vont valser dans le rouge et le bleu,
d'arbitraires noirceurs galopent ici.
Je ferme les yeux et les mondes sont morts.
J'ai rêvé que vous m'avez enchanté dans le lit;
(je pense que je vous ai composé à l'intérieur de ma tête.)
puis la lune a frappé et j'ai guéri.
Etais-je embrassé ou tout à fait aliéné ?
Je ferme les yeux et les mondes sont morts.
Vous ai-je aimé à la manière que vous avez dite,
(je pense que je vous ai composé à l'intérieur de ma tête.)
mais je vieillis et j'oublie votre nom.
Dieu se renverse dans le ciel, les feux de l'enfer se fanent :
Sortez seraphins et les hommes de Satan.
27/04/2007
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2 commentaires:
“ Contre l'ascèse [...] On atteint l'extrême dans la plénitude des moyens : il y faut des êtres comblés, n'ignorant aucune audace. Mon principe contre l'ascèse est que l'extrême est accessible par excès, non par défaut [...] Si l'ascèse est un sacrifice, elle l'est seulement d'une part de soi-même que l'on perd en vue de sauver l'autre. Mais que l'on veuille se perdre tout entier : cela se peut à partir d'un mouvement de bacchanale, d'aucune façon à froid. ”
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