Un paradoxe est mangé par l’espace qui l’entoure.
Je répéterai ce que j’ai dit.
Faire d’une ville une saison, c’est porter des lunettes de soleil
dans un volcan.
Il n’oublie jamais les rêves qu’il fait.
L’effet du manque d’effet.
La main dit à l’œil ce qu’il faut voir.
Je réprime d’autres attachements inutiles. Les chances de
survie sont d’une sur dix.
Je vois une tortue traîner une tête coupée vers le radiateur.
Ils perdirent leur sens de la proportion. Rien n’est à la bonne
taille.
Il passe la porte et s’assoit.
La route devient un joli chemin de campagne. La voix ne dit
pas quelque chose, elle se transforme en choses.
Des mouvements irréguliers déploient le thème en jeu.
Alors mon œuvre est faite.
Ses rêves les plus anciens étaient tous préenregistrés. Mon-
trant du doigt un enfant en train de jouer.
La lumière naît des angles de la carte régionale.
L’univers a une forme de chapeau. Je m’en désintéresse et
tombe du lit.
Des doigts dirigent la surface incontrôlable en l’effleurant.
Les habitants idiots se fondent dans l’aire ouverte. Tous les
arcs-en-ciel finissent dans la rue.
Les sous-titres qui tombent montrent que l’eau gronde en
bas.
Cette question mènerait au désastre.
Une personne est mise en mouvement par un ensemble de
mots.
Eau courante et verre crasseux perdent leur capacité de
réflexion. La cécité est toujours entourée d’une variable.
Ils ont tout fait sauter et on leur a offert un fragment. Une
erreur évidente.
Les courts de tennis sont de couleurs pastel diférentes.
Des fonctionnaires surveillent les colis non réclamés.
28/01/2008
25/01/2008
Dans ma serre, la masse d'air macère
EXPOSITION POUR LA VIE NOUVELLE
Puisque rien ne vaut de détourner ses cils de l’objet convoité, nous revoilà contorsionnés, pour l’année à venir.
Un lointain qu’ouvrageraient des broderies transparentes, en formes de déserts ou de mer en voie de dessèchement, ou de ciel retenu. La chaleur des provinces de seconde zone : une coordination inachevée entre l’humidité et la température, des brumes d’hiver irlandais sur une nuit tiède de mousson glaiseuse. Le son muant : gémissements d’une sainte médiévale, blonds beuglements d’étudiants démissionnaires aux genoux tors, démonstrations divulguées de popstar en étroite posture, toutes sources s’amalgamant, s’éloignant et s’affaiblissant mutuellement, en de sourdes pulsations assonantes.
En flottaison indistincte, une figure connue, irriguée, aimée et obsédante, une lutteuse endormie matant ses concurrentes par ses cauchemars, victorieuse par son impuissance, impressionnante de pusillanimité. Ou un insecte vibrionnant de l’été, vaguement venimeux, dont ne subsiste plus que la suspension agitée de particules agencées par son vol couard, brûlant la rétine bien plus que n’échauffait son dard. Ce genre d’absence, de disparition, de modernité.
Appuyés sur ces fourches mousseuses, étonnés, experts et hésitants, des gestes ronds, moites et brutaux : d’abord, un sommeil noir, boursouflé des péripéties à venir quêtant et heurtant, puis une communion déconcentrée qu’éclairent des sentiments de supériorité et de frustration, et enfin un simulacre (de métamorphose, de métaphore, de méta-récit etc…) qu’assurent des replis pointus dont la moire des suintements recouvre les musculations effectives.
Puisque rien ne vaut de détourner ses cils de l’objet convoité, nous revoilà contorsionnés, pour l’année à venir.
Libels :
climat,
echo,
saison en enfer
21/01/2008
Ma sister Mary Fuck.
D P
ROO
F
UNC
ORR
ECT
ED P
R«
Benjamin, 14 ans, décédé par jeu du foulard »,
«Hugo8ans,décédélorsd’unjeudufoulard»,«Quentin
10ans, décédé, victimedujeudelacanette», «Leila,
13ans,brisée,violéepar8garçons,lorsd’unetournante».
Ces titres s’affichent de plus enplus souvent dans la
grandepresse.
Dansnoscoursd’école, nospréaux, nosgymnases, les
jeunesselivrentàdenouveauxjeux,desjeuxdangereux,des
jeuxinterdits. Dujeudubéret, ils sont passés aujeudu
foulard;dujeudecache-cacheoude«chat»,aujeude«la
canette»oudela«gardave», delarondeenfantine, ilsen
sont arrivésàlatournante.Victimeouacteurplusoumoins
consentant,toutélèveestconfrontéunjouroul’autreàunde
cesjeux,maisilengardegénéralementlesecretvis-à-visde
sesparents,desesprofesseursetdesonmédecin...Lecollège
enestlelieuprivilégié, mêmesidescomportementsidenti-
ques se font jour dans les écoles élémentaires. Dans les
lycées,lesconduitesévoluentverslaconsommationdesubs-
tancespsycho-activeset versd’autrescomportementsàris-
que.
Cesjeuxetcesconduitessontdangereuxpoursoi-même
oupourautrui,parfoispourlesdeux.
1. Desjeuxdangereuxpoursoi etdesjeuxdangereux
pourlesautres
Lejeudufoulardest leplusconnudesjeuxdangereux
poursoi-même. Nomméselonlescas«jeuducosmos, rêve
indien,navettespatiale,jeudespoumons,nuitmerveilleuse,
30sdebonheur,comaindien,rêvebleu,etc.»,ilconsisteen
unestrangulationutilisantuneceinture,unfoulardouunlien
quelconqueaveclequel lecouest serréjusqu’àlapertede
connaissance. La strangulationest effectuée par le jeune
lui-mêmeouparuncopain,généralementdanslessanitaires,
prèsdesrobinetspourpouvoiraiderauréveil. Les«étran-
gleurs»etles«étranglés»sontlesmêmes,àtourderôle.Le
jeudusternumoujeudelatomateestunjeuvoisin:laperte
deconnaissanceest provoquéepar unappui intensesur le
sternumjusqu’aublocage de la respiration. Le jeude la
grenouilleviseàobtenirlemêmerésultatens’accroupissant
etenhyperventilantjusqu’àlapertedeconnaissance.
Des parents ont constitué des associations pour faire
connaîtrecespratiqueset tenterdeprévenird’autresdécès.
Desrapportsontétéenvoyésàdifférentesinstances.Enmars
2002, l’inspectiongénéraledel’éducationnationalearendu
unrapport auministre de l’éducationnationale avec des
propositionsetdesconseilspourlesétablissementsscolaires,
sansquecesphénomènesdisparaissent.
D’autresjeuxsont surtout dangereuxpourlesautres. Le
plusconnuestlejeudelacanette:sil’enfantdésignéparle
groupedejoueurscommevictimenerattrapepaslacanette
desodalancéeverslui, il est rouédecoups. Lepetit pont
massacreur, laronde, lamortsubite, lamêlée, leboucémis-
saire, la«PJoulagardave»... sont autant dejeuxreposant
surlemêmeprincipe: unenfant est choisi lematincomme
victime, àpartir d’unprétextequelconqueet est battuet
humiliéparlegroupe.Danslejeudelacompresse,2tortion-
naires«coincent »unautrejeuneens’asseyant dechaque
côtéet enlemaltraitant tout enl’empêchant debouger. Les
«tournantes »sont des agressions sexuelles réalisées en
*Auteurcorrespondant.
Adressee-mail : marie-france.leheuzey@rdb.ap-hop-paris.fr (M.F. Le
Heuzey).
©2003PubliéparÉditionsscientifiquesetmédicalesElsevierSAS.
DOI:10.1016/S0929-693X(03)00391-9 ARCPED-00000202
11
UNC
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Benjamin, 14 ans, décédé par jeu du foulard »,
«Hugo8ans,décédélorsd’unjeudufoulard»,«Quentin
10ans, décédé, victimedujeudelacanette», «Leila,
13ans,brisée,violéepar8garçons,lorsd’unetournante».
Ces titres s’affichent de plus enplus souvent dans la
grandepresse.
Dansnoscoursd’école, nospréaux, nosgymnases, les
jeunesselivrentàdenouveauxjeux,desjeuxdangereux,des
jeuxinterdits. Dujeudubéret, ils sont passés aujeudu
foulard;dujeudecache-cacheoude«chat»,aujeude«la
canette»oudela«gardave», delarondeenfantine, ilsen
sont arrivésàlatournante.Victimeouacteurplusoumoins
consentant,toutélèveestconfrontéunjouroul’autreàunde
cesjeux,maisilengardegénéralementlesecretvis-à-visde
sesparents,desesprofesseursetdesonmédecin...Lecollège
enestlelieuprivilégié, mêmesidescomportementsidenti-
ques se font jour dans les écoles élémentaires. Dans les
lycées,lesconduitesévoluentverslaconsommationdesubs-
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que.
Cesjeuxetcesconduitessontdangereuxpoursoi-même
oupourautrui,parfoispourlesdeux.
1. Desjeuxdangereuxpoursoi etdesjeuxdangereux
pourlesautres
Lejeudufoulardest leplusconnudesjeuxdangereux
poursoi-même. Nomméselonlescas«jeuducosmos, rêve
indien,navettespatiale,jeudespoumons,nuitmerveilleuse,
30sdebonheur,comaindien,rêvebleu,etc.»,ilconsisteen
unestrangulationutilisantuneceinture,unfoulardouunlien
quelconqueaveclequel lecouest serréjusqu’àlapertede
connaissance. La strangulationest effectuée par le jeune
lui-mêmeouparuncopain,généralementdanslessanitaires,
prèsdesrobinetspourpouvoiraiderauréveil. Les«étran-
gleurs»etles«étranglés»sontlesmêmes,àtourderôle.Le
jeudusternumoujeudelatomateestunjeuvoisin:laperte
deconnaissanceest provoquéepar unappui intensesur le
sternumjusqu’aublocage de la respiration. Le jeude la
grenouilleviseàobtenirlemêmerésultatens’accroupissant
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Des parents ont constitué des associations pour faire
connaîtrecespratiqueset tenterdeprévenird’autresdécès.
Desrapportsontétéenvoyésàdifférentesinstances.Enmars
2002, l’inspectiongénéraledel’éducationnationalearendu
unrapport auministre de l’éducationnationale avec des
propositionsetdesconseilspourlesétablissementsscolaires,
sansquecesphénomènesdisparaissent.
D’autresjeuxsont surtout dangereuxpourlesautres. Le
plusconnuestlejeudelacanette:sil’enfantdésignéparle
groupedejoueurscommevictimenerattrapepaslacanette
desodalancéeverslui, il est rouédecoups. Lepetit pont
massacreur, laronde, lamortsubite, lamêlée, leboucémis-
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surlemêmeprincipe: unenfant est choisi lematincomme
victime, àpartir d’unprétextequelconqueet est battuet
humiliéparlegroupe.Danslejeudelacompresse,2tortion-
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*Auteurcorrespondant.
Adressee-mail : marie-france.leheuzey@rdb.ap-hop-paris.fr (M.F. Le
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©2003PubliéparÉditionsscientifiquesetmédicalesElsevierSAS.
DOI:10.1016/S0929-693X(03)00391-9 ARCPED-00000202
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14/01/2008
¾î¸°ÀÌÀÇ ¸ö ÃÊ»ó»çÁø
Photo report3-¾î¸°ÀÌÀÇ ¸ö
80³â´ë Èı⠸ð´õ´ÏÁòÀÇ »çÁøÀº 1970³â´ëÀÇ ¿¹¼ú¼¼°è·ÎºÎÅÍ ¸¹Àº º¯È¸¦ °¡Á®¿Ô´Ù. ƯÈ÷ ¿©¼º ¿¹¼ú°¡µéÀÇ ±ÞºÎ»óÀÌ°í, ±×µéÀÌ ¿¹¼úÀÇ ÁÖÁ¦¿¡ ±í°Ô °ü¿©ÇÑ´Ù´Â Á¡ÀÌ´Ù. Èı⠸ð´õ´ÏÁò »çÁø°¡ÀÎ »ø¸® ¸¸(Sally Mann)Àº ¾î¸°¾ÆÀÌ¿Í Ã»³â±â(Adolescent)ÀÇ ¼º(Sexuality)À̶ó´Â ÁÖÁ¦¸¦ °¡Áö°í 1980³â ÈĹݿ¡ ±ÞºÎ»óÇÑ ¿©·ù »çÁø°¡ÀÌ´Ù. »ø¸® ¸¸Àº ±×ÀÇ °íÇâÀÎ ¹öÁö´Ï¾Æ(Virginia)¿¡¼ °¡Á·°ú »ýÈ°ÇÏ¸é¼ ´ëÇü Ä«¸Þ¶ó(8?10)¸¦ »ç¿ëÇÏ¿© ÀڽĵéÀÇ ÀÏ»ó »ýÈ°»óÀ» ±Ø¸íÇÏ°Ô º¸¿©ÁÖ°í ÀÖ´Ù. ¿Ïº®ÇÏ°Ô ¿¬ÃâµÈ ±¸µµ¿Í Æ÷Áî(Gesture)
»çÁøÀÇ ¿ª»ç¿¡ ÀÖ¾î¼ Èı⠸ð´õ´ÏÁòÀÌ ÇÑâ ÁøÇà ÁßÀÎ ½ÃÁ¡¿¡, ¾î¸°¾ÆÀÌ È¤Àº û¼Ò³âµéÀÇ ÃÊ»ó À̹ÌÁö´Â ¡®Æ÷¸£³ë±×¶óÇÇ¡¯, Áï ¡®Kiddie Porn¡¯À̶ó´Â °üÁ¡¿¡¼ ¸¹Àº ³í¶õÀ» ÀÏÀ¸Ä×´Ù. Èı⠸ð´õ´ÏÁò »çÁø°¡µéÀÌ Ç¥ÇöÇÑ ¾î¸°À̵éÀÇ À̹ÌÁö´Â »çȸÀûÀ¸·Î ³í¶õ°ú À§ÇèÀ» µå·¯³»´Â »óȲÀ» ¸¸µé¾ú´Ù. 1971³â 10´ëµéÀÇ ÀÏ»ó°ú ±×µéÀÇ ¼º(àõ)À» ÃßÀûÇÑ ·¡¸® Ŭ¶ô(Larry Clark)ÀÇ Ã¹ ¹ø° Ã¥ ¡®Tulsa¡¯¿¡¼ º¸¿©ÁØ ¾î¸°¾ÆÀ̵éÀÇ »ý»ýÇÑ »ç»ýÈ° ¸ð½ÀÀ» ¾Æ¹« ¿©°ú¾øÀÌ Ã³À½À¸·Î »çȸ¿¡ °ø°³ÇÔÀ¸·Î½á ¸¹Àº ³í¶õÀ» ÀÏÀ¸Ä×´Ù. ÀÌ·¯ÇÑ Å¬¶ôÀÇ »çÁøµéÀº ±×°¡ ¿ÀŬ¶óÈ£¸¶(Oklahoma)¿¡¼
1992³â ÃâÆÇµÈ ¡®Immediate Family¡¯¿¡¼ »ø¸® ¸¸Àº ¡°ÀÌ°ÍÀº ³ªÀÇ ÀڽĵéÀÇ »îÀ» ±â·ÏÇÑ °ÍÀÌ´Ù. ¸¹Àº »çÁøµéÀº Ä£¹ÐÇÑ °ÍÀÌ°í ¾î¶² »çÁøµéÀº ¼Ò¼³ÀÌ°í, ¾î¶² °ÍÀº ºñÇö½ÇÀûÀÌ´Ù¡±¶ó°í ±â¼úÇÏ¿´´Ù. ¿©±â¼ Ä£¹ÐÇÏ´Ù´Â Àǹ̴ ¸¹Àº »çÁø°¡µé -¿¡µå¿öµå ¿þ½ºÅÏ(Edward Weston), Çظ® Ä®¶óÇÑ(Harry Callan), ±×¸®°í ¿¡¸ÞÆ® °íÀ©(Emmet Gowin)-
80³â´ë Èı⠸ð´õ´ÏÁòÀÇ »çÁøÀº 1970³â´ëÀÇ ¿¹¼ú¼¼°è·ÎºÎÅÍ ¸¹Àº º¯È¸¦ °¡Á®¿Ô´Ù. ƯÈ÷ ¿©¼º ¿¹¼ú°¡µéÀÇ ±ÞºÎ»óÀÌ°í, ±×µéÀÌ ¿¹¼úÀÇ ÁÖÁ¦¿¡ ±í°Ô °ü¿©ÇÑ´Ù´Â Á¡ÀÌ´Ù. Èı⠸ð´õ´ÏÁò »çÁø°¡ÀÎ »ø¸® ¸¸(Sally Mann)Àº ¾î¸°¾ÆÀÌ¿Í Ã»³â±â(Adolescent)ÀÇ ¼º(Sexuality)À̶ó´Â ÁÖÁ¦¸¦ °¡Áö°í 1980³â ÈĹݿ¡ ±ÞºÎ»óÇÑ ¿©·ù »çÁø°¡ÀÌ´Ù. »ø¸® ¸¸Àº ±×ÀÇ °íÇâÀÎ ¹öÁö´Ï¾Æ(Virginia)¿¡¼ °¡Á·°ú »ýÈ°ÇÏ¸é¼ ´ëÇü Ä«¸Þ¶ó(8?10)¸¦ »ç¿ëÇÏ¿© ÀڽĵéÀÇ ÀÏ»ó »ýÈ°»óÀ» ±Ø¸íÇÏ°Ô º¸¿©ÁÖ°í ÀÖ´Ù. ¿Ïº®ÇÏ°Ô ¿¬ÃâµÈ ±¸µµ¿Í Æ÷Áî(Gesture)
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1992³â ÃâÆÇµÈ ¡®Immediate Family¡¯¿¡¼ »ø¸® ¸¸Àº ¡°ÀÌ°ÍÀº ³ªÀÇ ÀڽĵéÀÇ »îÀ» ±â·ÏÇÑ °ÍÀÌ´Ù. ¸¹Àº »çÁøµéÀº Ä£¹ÐÇÑ °ÍÀÌ°í ¾î¶² »çÁøµéÀº ¼Ò¼³ÀÌ°í, ¾î¶² °ÍÀº ºñÇö½ÇÀûÀÌ´Ù¡±¶ó°í ±â¼úÇÏ¿´´Ù. ¿©±â¼ Ä£¹ÐÇÏ´Ù´Â Àǹ̴ ¸¹Àº »çÁø°¡µé -¿¡µå¿öµå ¿þ½ºÅÏ(Edward Weston), Çظ® Ä®¶óÇÑ(Harry Callan), ±×¸®°í ¿¡¸ÞÆ® °íÀ©(Emmet Gowin)-
Libels :
colors,
rock and roll,
rythme
12/01/2008
AVEUX D'UN VEAU EN VELIN
ce matin
un message
dans les circuits
démon de mon computer
message
un inconnu démon de mon passé
fantôme rendu
à l'existence
et son ombre baragouinait
dans le message
des mots en langue pure:
"viens
viens
rejoins-moi dans
le Livre des Visages
approche ta face de ma
Face de Bouc
dieu règne sur nos coeurs
caprins"
tout ça en baragouin
que j'ai pu déchiffrer
ou à peu près
j'ai répondu
dit non l'ombre
merci
ne te dépense pas
pour moi
ne passe pas tes serpents pour des couleuvres
ne viens pas me mettre le feu au feu
tu ne m'es pas grand chose
ta mort ne m'effraie pas
et ta figure n'est pas logique
j'ai fait un rêve mon corps n'est qu'une maison vide les oiseaux y ont pris position l'air est tout blanchoyé de cris sang de poulet carcasses nues et déjections me jonchent l'intérieur ça s'agite là-dedans en grands ébouriffements de plumes on pourrait croire des anges toutes ces plumes mais non ce sont des oiseaux des descendants de dinosaure l'oeil ébloui la peau calleuse et les jambes chauves je ne sais pas ce que ça signifie ce rêve de volatiles à mon avis ce n'est pas bon signe mon corps envahi de vermine fondue du ciel et perchée sur mes os
j'ai fait un rêve mon corps n'est qu'une maison vide les oiseaux y ont pris position l'air est tout blanchoyé de cris sang de poulet carcasses nues et déjections me jonchent l'intérieur ça s'agite là-dedans en grands ébouriffements de plumes on pourrait croire des anges toutes ces plumes mais non ce sont des oiseaux des descendants de dinosaure l'oeil ébloui la peau calleuse et les jambes chauves je ne sais pas ce que ça signifie ce rêve de volatiles à mon avis ce n'est pas bon signe mon corps envahi de vermine fondue du ciel et perchée sur mes os
Libels :
Barbe-Bleue,
dark,
décharner,
rose
06/01/2008
DIGNE D'UN DINGUE DONG
La
cloche
qui
remplit
le
coeur.
Le
corps
étant
une cloche recourbée et étripée par un moteur. Le corps résonne du moteur atomisant.
Ding DONG
Un morceau de fourrage est une chose qui peut résonner.
Je suis la fin de ce timbre. DONG.
Ta gueule DONG. Mange DONG. DONG c’ est mon copain de baise.
Notes lors d’une extase de leurs associés.
Être DONG c’est se faire mettre. Le se-faire-mettre fait écho.
J’ ai un vit. Je suis DONG. Je suis mon propre DONG.
DONG va bien merci. Fouillant
en son sombre ventre,
DONG est. DONG est le coup sourd d’ une natte qui tombe
DONG est ce que J’ est, une partie de ce qu’ un tel son a fait à la Terre. Un petit
garçon perdu. DONG est baise DONG
Je suis DONG mieux qu’une femme. Je suis métal martelé.
Je DONG plus hard que plusieurs sons dans l’air d’hiver.
Je DONG suis le moteur du temple soutenant le diaphragme qu’est le ciel
(ILS disent) DONG c’est la chose des mecs.
Je DONG suis, pas une chose et n’ ai pas de chose, mais suis.
J’infecte l’air comme des résidus. Je suis ce qui persiste après la première note
DONG. Les cloches grimpent plus haut, c’est le son des rumeurs. Je ne suis pas
un exposé Je suis DONG Je n’ ai rien à dire Je suis air martelé de feu Je suis.
Je DONG une rumeur suis une question. DONG?
(DONG baise. Qui baise DONG? DONG est baise baise baisant)
DONG Je ne sais pas quels souhaits teintent les restes de l’air que mes hautes
fréquences chevauchent. Je n’ai pas à savoir je suis
DONG.
Je n’ ai pas à savoir je suis DONG.
Etre DONG c’est comme être de l’air avec quelque chose dedans.
Etre DONG et avoir un DONG c’est différent.
DONG ou double-DONG. La fronde et les flèches. Mettre ou ne pas mettre.
Mettre, que sonne la note.
Le réel est l’ effet du réel sur le réel: si l’ invention est dans les marges
FAIT
- > LE EN EFFET CIRCULER VERS LE BAS:
à travers le forage du sens la maladie de la pensée dans la glande vertébrée
dépourvue de canal excréteur la RATE organe lymphatique secondaire agencé
aux SYSTEMES CIRCULATOIRES ESTOMAC
TERRE en tant que REELS les effets du réel sur lui-même
IL NOUS FAUT ETRE TRES ATTENTIFS A QUEL REEL NOUS EFFECTUONS, BIEN
OBSERVER QUELLES CIRCULATIONS S’OPERENT
symptomatiques ICI signifiant rien autre que gazouillis et appels intermittents à
travers une vitre ouverte bourdonnement de voiture dans une pente ni silence
ni son continu télé au son coupé rumeur des appareils électriques
CAPTE: LE REEL ETANT L’ EFFET DU REEL SUR LE REEL entends
les symptômes de (path) écologie précurseurs: sonde jusqu’à terreur-sans
sommeil-nuit-plexus-solaire-métal-cerveau-overdrive-pas de coupes-s’arrêtant-
bouche-esophage-estomac-rate-pancréas-foie-intestin grêle-colon-ascendant-
transverse-descendant-terre-
FAIS le va et viens lent de CE point immobile:
PURE PRODUCTIVITE: aucune coupe de pensée non concrête dans les lignes:
...NOUS-TERRE-NOUS... DANS des têtes couleur rate flux rapide de données virage
lent d’ une voiture à un coin ou humain à vélo qui fabrique un tas de vieilles
cellules rouges par terre
une cloche recourbée et étripée par un moteur. Le corps résonne du moteur atomisant.
Ding DONG
Un morceau de fourrage est une chose qui peut résonner.
Je suis la fin de ce timbre. DONG.
Ta gueule DONG. Mange DONG. DONG c’ est mon copain de baise.
Notes lors d’une extase de leurs associés.
Être DONG c’est se faire mettre. Le se-faire-mettre fait écho.
J’ ai un vit. Je suis DONG. Je suis mon propre DONG.
DONG va bien merci. Fouillant
en son sombre ventre,
DONG est. DONG est le coup sourd d’ une natte qui tombe
DONG est ce que J’ est, une partie de ce qu’ un tel son a fait à la Terre. Un petit
garçon perdu. DONG est baise DONG
Je suis DONG mieux qu’une femme. Je suis métal martelé.
Je DONG plus hard que plusieurs sons dans l’air d’hiver.
Je DONG suis le moteur du temple soutenant le diaphragme qu’est le ciel
(ILS disent) DONG c’est la chose des mecs.
Je DONG suis, pas une chose et n’ ai pas de chose, mais suis.
J’infecte l’air comme des résidus. Je suis ce qui persiste après la première note
DONG. Les cloches grimpent plus haut, c’est le son des rumeurs. Je ne suis pas
un exposé Je suis DONG Je n’ ai rien à dire Je suis air martelé de feu Je suis.
Je DONG une rumeur suis une question. DONG?
(DONG baise. Qui baise DONG? DONG est baise baise baisant)
DONG Je ne sais pas quels souhaits teintent les restes de l’air que mes hautes
fréquences chevauchent. Je n’ai pas à savoir je suis
DONG.
Je n’ ai pas à savoir je suis DONG.
Etre DONG c’est comme être de l’air avec quelque chose dedans.
Etre DONG et avoir un DONG c’est différent.
DONG ou double-DONG. La fronde et les flèches. Mettre ou ne pas mettre.
Mettre, que sonne la note.
Le réel est l’ effet du réel sur le réel: si l’ invention est dans les marges
FAIT
- > LE EN EFFET CIRCULER VERS LE BAS:
à travers le forage du sens la maladie de la pensée dans la glande vertébrée
dépourvue de canal excréteur la RATE organe lymphatique secondaire agencé
aux SYSTEMES CIRCULATOIRES ESTOMAC
TERRE en tant que REELS les effets du réel sur lui-même
IL NOUS FAUT ETRE TRES ATTENTIFS A QUEL REEL NOUS EFFECTUONS, BIEN
OBSERVER QUELLES CIRCULATIONS S’OPERENT
symptomatiques ICI signifiant rien autre que gazouillis et appels intermittents à
travers une vitre ouverte bourdonnement de voiture dans une pente ni silence
ni son continu télé au son coupé rumeur des appareils électriques
CAPTE: LE REEL ETANT L’ EFFET DU REEL SUR LE REEL entends
les symptômes de (path) écologie précurseurs: sonde jusqu’à terreur-sans
sommeil-nuit-plexus-solaire-métal-cerveau-overdrive-pas de coupes-s’arrêtant-
bouche-esophage-estomac-rate-pancréas-foie-intestin grêle-colon-ascendant-
transverse-descendant-terre-
FAIS le va et viens lent de CE point immobile:
PURE PRODUCTIVITE: aucune coupe de pensée non concrête dans les lignes:
...NOUS-TERRE-NOUS... DANS des têtes couleur rate flux rapide de données virage
lent d’ une voiture à un coin ou humain à vélo qui fabrique un tas de vieilles
cellules rouges par terre
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