Les odeurs touchent au plus profond des corps. Elles y pénètrent avec l'air qu'on respire. Elles se mêlent à notre haleine et à nos exhalaisons intérieures. Entre le dedans et le dehors, elles brouillent les limites.
Cette intimité des odeurs marquent si vivement la mémoire corporelle que les parfums d'herbes sauvages ravivent pour moi, aujourd'hui encore, les cruautés de cet été et ses bonheurs.
23/04/2006
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