Un peu plus sur la perception. Des odeurs intraspécifiques. 
19.1. 
Les ommes trouvent que les par ties sexuelles des fleurs sentent bon. Ils prennent plaisir à les 
humer, à la différence des fleurs. 
19.1.1. 
A la différence des fleurs = les ommes trouvent que les par ties sexuelles des fleurs sentent 
bon et prennent plaisir à les humer, et pas le contraire. 
19.1.1.1. 
Et pas le contraire = les ommes trouvent que les par ties sexuelles des fleurs ne sen- 
tent pas bon. 
19.1.1.2. 
Et pas le contraire = les fleurs trouvent que les par ties sexuelles des ommes sentent 
bon. 

19.2. 
Auctorité: “Nez, demanda la mémoire, pourquoi prenez-vous plaisir à flairer la rose ?”, Ramon 
Lull, L’arbre umain, pr. 3, 1 
19.2.1. 
“Et vous, Mémoire, répondit Nez, pourquoi pensez-vous au plaisir quand je la flaire ?”, 
Ramon Lull, L’arbre umain, pr. 3, 2. 
19.3. 
Glose 17. Dépourvu de mémoire, le nez ne trouve rien du tout. (Dépour vu de nez, la mémoire 
ne sent rien.) 

19.4. 
Règle. Le siège de la perception est le cer veau. En lui tout se sent, c’est lui qui sent tout. (Mais 
il ne sent pas grand chose.) 
19..5. 
Par ailleurs, obser vation : on peut enfoncer assez loin son doigt dans son cer veau, on/il ne 
sent rien du tout (à cet endroit). C’est lui qui sent tout, sauf lui. 
19.6. 
Des odeurs intra-spécifiques. 

19.6.1. 
Les ommes ne trouvent pas que les parties sexuelles des autres ommes sentent bon, sauf 
en situation. 
19.6.1.1. 
Les ommes ne trouvent pas que les par ties sexuelles des autres ommes sentent bon = 
les ommes trouvent que les par ties sexuelles des autres ommes ne sentent pas bon. 
19.6.2. 
Les fleurs aiment-elles à respirer les odeurs des fleurs ? 

19.7. 
Les ommes-les ommes-les ommes-les ommes. 
19.8. 
Question. Pourquoi les parties sexuelles des végétaux sentent-elles si bon et sont-elles si jolies 
alors que celles des ommes, comme celles des autres hanimaux, sont moches et sentent mau- 
vais ? 
19.9. 
Pas de réponse. 
19.10. 
Remarque. Les parties sexuelles des minéraux ne sentent pas mauvais. 

livre lu : la part de l'ombre - régis Durand