Quel coeur de pierre resterai indiffèrent en entendant les lèvres innocentes des enfants balbutier comme une prière :
- Un vilain garçon voulut prendre la rose,
- Mais l'épine d'acier le perça comme une aiguille,
- le vaurien pleura
- Et chez lui il rentra.
" Et les odes quotidiennes au Bienfaiteur" ! qui après les avoir lues, ne s'inclinera pas religieusement devant le sacrifice de ce Num-Héro parmi les Num-Héros ?
Et les terribles ; "Fleurs rouges des condamnations judiciaires"! Et le livre de chevet : "Stances sur l'hygiène sexuelle"!
"La vie dans toute sa complexité et sa beauté est sertie par l'or des mots. Les poètes n'habites plus l'empyrée, ils sont descendus sur la terre et avancent avec nous main dans la main, aux sons de la sévère marche de l'usine musicale. Leur lyre c'est le frottement matinal des brosses a dents électriques, c'est le crépitement de tonnerre des étincelles dans la Machine du Bienfaiteur, c'est l'écho grandiose de l'hymne de l'Etat Unique, c'est le bruit intime des vases de nuit de cristal.
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