16/03/2008

Attraits tirés au corps d'Ô

Quelle est la belle au cœur d’eau

au cœur de l’eau changeant de peines

à peine marchant de chanson en chanson
dévisagée le long des yeux





déraisonnée au long des îles

se vident dans le sommeil les vérités à peine pensantes

mourir dans l’eau veuve de désirs

où se dérèglent les rides



vie sauvage fleurs aux temps

sommeil mordu au flanc des furies
l’ombre refoulée en d’autres vies me porte

ombre désormais secret sans vie



sans amis et sans figure

je t’ai vue dans la prairie
pareille aux autres couronnée par mon soleil
unique changeant de femme en femme



comme le rire comme la nuit

sans passion ni retour

déchirée en son or
morte au sommeil des antres

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