30/04/2008
20/04/2008
L'homme-âge a aimé ses airs
"Il perfectionne l'espace donné en se souvenant d'un précédent. Puis à son gré, il arrange et défait ses impressions successives. Il peut apprécier d'étranges combinaisons : il regarde comme un être total et solide un groupe de fleurs ou d'hommes, une main, une joue qu'il isole, une tâche de clarté sur un mur, une rencontre d'animaux mêlés par hasard. Il se met à vouloir se figurer des ensembles invisibles dont les parties lui sont données. Il devine les nappes qu'un oiseau dans son vol engendre, la courbe sur laquelle glisse une pierre lancée, les surfaces qui définissent nos gestes, et les déchirures extraordinaires, les arabesques fluides, les chambres informes, crées dans un réseau pénétrant tout, par la rayure grinçante du tremblement des insectes, le roulis des arbres, les roues, le sourire humain, la marée. Parfois, les traces de ce qu'il a imaginé se laissent voir sur les sables, sur les eaux; parfois sa rétine elle-même peut comparer, dans le temps, à quelques objet la forme de son déplacement.
Des formes nées du mouvement, il y a passage vers les mouvements que deviennent les formes, à l'aide d'une simple variation de la durée."
Des formes nées du mouvement, il y a passage vers les mouvements que deviennent les formes, à l'aide d'une simple variation de la durée."
15/04/2008
Ça sent l'esprit ados
Charge tes pistolets et
amène tes amis
C'est marrant de perdre
et de faire semblant
Elle est saturée d'ennui
et a confiance en elle
Oh non, je sais
Un gros mot
Salut, salut, salut, combien est-ce que ton moral est bas ?
Les lumières éteintes c'est moins dangereux
Nous voilà maintenant
amuse-nous
Je me sens stupide et contagieux
Nous voilà maintenant
amuse-nous
un mulâtre
un albinos
un moustique
Ma libido
Oui
Je suis le pire dans tout ce que je fais de meilleur
et pour ce don je me sens béni
Notre petit groupe a toujours été
et sera toujours jusqu'à la fin
Salut, salut, salut, combien est-ce que ton moral est bas ?
Les lumières éteintes c'est moins dangereux
Nous voilà maintenant
Amuse-nous
Je me sens stupide et contagieux
Nous voilà maintenant
amuse-nous
un mulâtre
un albinos
un moustique
Ma libido
Oui
Et j'oublie
juste pourquoi j'y ai goûté
Oh oui, je vois ça te fait sourire
Je l'ai trouvé dur
c'était dur à trouver
oh bon, qu'importe, je m'en fous
Salut, salut, salut, combien est-ce que ton moral est bas ?
Les lumières éteintes c'est moins dangereux
Nous voilà maintenant
amuse-nous
Je me sens stupide et contagieux
Nous voilà maintenant
amuse-nous
un mulâtre
un albinos
un moustique
Ma libido
Oui
Un reniement
La fraise sur le gateau
Libels :
bizutage,
love,
odeur,
rock and roll
12/04/2008
(Ce) l'huis qui cache la fort(e) haie
Sur la flèche qui l'atteint l'oiseau reconnait ses plumes.
Un Amoureux sachant chasser doit savoir brûler dans sa propre glace
Des corps tendus qui jaillissent lame au ciel
Des corps arqués et raidis comme des verges
Des corps groupés droits en milices érotiques
Des corps bandés
Des bites insatiables
Des flèches aux corps qui se tirent à l'arc
Des corps pointés vers Soleil et durs en la Terre
Quand Perceval vit la neige qui était tassée à l'endroit où s'était abattue l'oie et le sang qui apparaissait encore, il s'appuya sur sa lance pour contempler l'image, car le sang et la neige ensemble lui rappelaient le teint frais du visage de son amie. Absorbé par cette pensée, il s'oublia lui-même (...)
09/04/2008
Malus si fair
"Comme les tourbillons de poussière soulevés par le vent qui passe, les vivants tournent sur eux-mêmes, suspendus au grand souffle de la vie, oubliant que la permanence même de leur forme n'est que le dessin d'un mouvement.
Parfois cependant ce matérialise à nos yeux, dans une fugitive apparition, le souffle invisible qui les porte."
05/04/2008
L'avis des bêtes
Flako ne descend pas de la montagne, c'est la montagne qui descend de lui.
C'est sa vison, son rêve, sa force et ce ne sont pas les deux poudreux aux
regards opiacés qui vont lui faire baisser les paupières. Il fait partie de la race
des types qui regardent Dracula dans le blanc des yeux sans perdre la vue.
La peau sur les os, ce type lorsqu'il s'endort ne doit pas tomber dans les bras de Morphée mais plutôt entre les griffes de la Grande Faucheuse. Je dis cela
car on dirait vraiment que ce gonze fait régulièrement un tour au Royaume
des Morts tellement il est désincarné. "Los flamencos no comen". On aurait pu l'appeler Lazare, mais Flako lui va mieux. Puis ce nom claque comme du bois sec. Homme s'encadavrant la gueule en essayant de respirer. Cela il l'a
expérimenté à ses dépends.
Ce mec a une copine. Gostpok elle se fait appeler. Le genre fine lune avec des yeux d'oiseau, un bec à la place du nez, et la bouche, vielle blessure mal cicatrisée. Bites sucées à en dégueuler bile et foutre en un même torrent. Toujours défoncée à tout ce qui peut s'enfiler par un trou ou par un autre. Surtout dopée à la moelle de son mec qu'elle ne quitte jamais (où l'inverse...) Pire qu'une ombre, le fantôme d'une ombre, l'ombre du fantôme d'une ombre, toujours à virevolter autour de l'autre épine, à rire à gorge déployée. Un rire qui te glace le sang tellement il t'en dit long sur le froid qui règne en enfer. "J'ai choisi d'habiter dans le nord pour le froid".
Ces deux-là font la paire c'est sûr. Ils ne pouvaient que se rencontrer et ne former plus qu'un avec le petit monde des insectes de la nuit qui les informe sur l'état de la planète dans une langue simple, non codée. Car la planète trop occupée à se coter à oublié le langage primordial, celui de la caillasse et de tout le micro-univers qui grouille en dessous. Celui du vent et de la pluie, des sources, des avalanches et des saisons perdues. L'alphabet des arbres dont le grand livre ouvert à la faveur d'un hiver capricieux lui est fatalementdevenu illisible. "Comment le nez électronique peut-il évoquer au plus juste les senteurs printannières ?"
Ce mec a une copine. Gostpok elle se fait appeler. Le genre fine lune avec des yeux d'oiseau, un bec à la place du nez, et la bouche, vielle blessure mal cicatrisée. Bites sucées à en dégueuler bile et foutre en un même torrent. Toujours défoncée à tout ce qui peut s'enfiler par un trou ou par un autre. Surtout dopée à la moelle de son mec qu'elle ne quitte jamais (où l'inverse...) Pire qu'une ombre, le fantôme d'une ombre, l'ombre du fantôme d'une ombre, toujours à virevolter autour de l'autre épine, à rire à gorge déployée. Un rire qui te glace le sang tellement il t'en dit long sur le froid qui règne en enfer. "J'ai choisi d'habiter dans le nord pour le froid".
Ces deux-là font la paire c'est sûr. Ils ne pouvaient que se rencontrer et ne former plus qu'un avec le petit monde des insectes de la nuit qui les informe sur l'état de la planète dans une langue simple, non codée. Car la planète trop occupée à se coter à oublié le langage primordial, celui de la caillasse et de tout le micro-univers qui grouille en dessous. Celui du vent et de la pluie, des sources, des avalanches et des saisons perdues. L'alphabet des arbres dont le grand livre ouvert à la faveur d'un hiver capricieux lui est fatalementdevenu illisible. "Comment le nez électronique peut-il évoquer au plus juste les senteurs printannières ?"
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