Stase dans l’obscurité
Ensuite le bleu sans substance
se déverse dans le tout ou rien et les distances
Dieu est un lionne,
comment de l’un nous poussons
pivot des talons et des genoux ! Le sillon
sépare et passe, sœur vers
l’arc brun
du cou que je ne peux saisir
Oeil de nègre
baies des crochets d’un rôle obscur—
noir et tendre sang plein la bouche,
ombres.
Quelque chose d’autre
me traîne au travers de l’air –
fémurs, cheveux;
flocons de mes talons.
Blanche
Godiva, je t’épelle –
mains mortes, stringences mortes.
Et maintenant je
suis écume de blé, éclats d’océans.
L’enfant pleure
il se fond dans le mur.
Et moi je suis la flèche
la rosée qui vole,
suicidaire, à l’un allant tout droit
dans le rouge
Oeil, le chaudron du matin.
3 commentaires:
Voilà une sentence qui sonne vrai, pas comme les trucs à la EP dont nous rabat les oreilles la pauvre gourde (il lui manque vraiment une case à celle-là)
ariagaga, il ne s'agit pas seulement d'une sentence, mais d'une sub-stance d'ex-stase, autrement dit de poésie, mais non point de cette poésie promotionnelle dont tu abreuves le collectif des cauchemars ambulants qui viennent se soulager sur ton blog
Je m'en fout c'que j'aime c'est que c'est cochon
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