Ainsi en est-il de celui que les traits de Vénus ont blessé, soit que les lui lance un jeune garçon aux membres féminins, ou bien une femme dont tout le corps darde l'amour ; il court à qui l'a frappé, impatient de posséder et de laisser dans le corps convoité la liqueur jaillie du sien, car son muet désir lui présage la volupté. Telle est pour nous Vénus, telle est la réalité qui se nomme amour ; voilà la source de la douce rosée qui s'insinue goutte à goutte dans nos cœurs et qui plus tard nous glace de souci. Car si l'être aimé est absent, toujours son image est prés de nous et la douceur de son nom assiège nos oreilles.
04/08/2006
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