SLIDER
Je suis Slider.
Le traqueur de Mystères,
Le quêteur d’inconnu,
Gardien des arcanes,
Fils de l’énigme.
J’ondule entre les phases existentielles.
Oui, je vais de vie en vie, je surfe sur les vagues dorées de mille
quotidiens.
Modelant mon visage selon le milieu, je m’inonde des âmes du
monde.
Volant au sein des nuages oniriques, j’ai vu le temple du secret:
L’harmonie en était la souveraine. Son coeur abritait des colonnes de
bambous qui dansaient sur l’ode de la brise. Sérénité était scandé,
pareil à un ensommeillement éternel.
La révolution de la Terre s’écoule sous mon regard, sérénité.
L’essence céleste s’insinue dans mon cerveau, sérénité.
Plus de temporalité, plus de peur, sérénité.
Un soupir s’épuise se perd en échos, puis s’oubli en l’abysse du temple
du secret
J’y étais, caché parmi les nuées.
Je peux rejoindre le lieu de culte n’importe quand.
Car, lorsque l’on fini par découvrir un secret, on l’assassine: il n’est
que par lui même, en dehors de tout espace et de tout temps.
Si tu aimes le mystère, apprend à le voiler.
Je pense à ce puissant personnage: le magicien de noir et de blanc.
Toi, tel un Janus des temps futur.
Devant le chant chuchoté de l’herbe qui grille, le coeur plein de kriss,
tu te dessèches.
Temps des révoltes.
Fenêtres brisées.
Ton âme s’étiole, ta face s’effiloche.
Mais Roi-guerrier des élus, métamorphose toi en professeur des
Hommes-fantomes qui pleurent des couteaux dans leurs dents de lait.
Toi, hurleur de vent qui abreuve la terre de son sang amer.
Toi, qui sous l’haleine putride du râle de la bête à esprit, ravale ta
salive désertique.
Toi, qui sous la rumeur des Eternelles, embrasse le soleil levant.
Toi sans toit, foi, ni loi.
Toi, loin de toute spatio-temporalité.
Toi, démon cristallisé de pureté charnelle.
Tu t’exempts de soumettre ta prédiction au juge comateux de
“ l’intelligence ” humaine, grande est ta saveur spirituelle.
L’amour te crucifia sur le pilier du chaos.
Lorsque tu cueillis cette fleur perdue, l’arrosant des flots de ton
affection, pensais-tu vraiment qu’elle resterait ce bouton,
quintessence de jeunesse, pour toujours?
Que chantait-elle?
Souviens-toi!
“ Fleur et nons.
Taches éclairées de ma passion jaunie d’être portée par de
cabalistiques sons.
L’émanation de la symphonie est comme le rouge tissu cérébral
humain.
Elle est comme le noir de la sociale injustice qui flétri les roses.
Fleur et nons.
Ruisseau caverneux et triste en mon gosier de mignonne fleurette.
J’ai peur.
Un bébé dans l’eau de mon honneur craint la torpeur du vide.
Fleur et nons.
Fauchée, hachée, étouffée, quoi de plus?
Je me froisse, me flétrie, m’aigrie.
Musique des flots enflammés par les vents de la terre nordique.
Je vois...Je vois.
Suis-je ou plutôt serai-je ou ais-je été.
Je vois! Je vois!
La fleur des champs s’épanouira. ”
La fleur, par sa magie, a éclos.
" Ailleurs!" lança son premier cri en des milliers d'échos percutant.
Tu ne sus plus que penser, beau mage.
Même l'amour était une prison, un esclavage, un suicide.
C'est alors que tu pris le chemin du temple du secret.
Laissant les pétales tomber, tu vins écouter parmi les colonnes de
bambou une brise de murmure.
Les dalles secrètes effectuèrent quelques pas dans la lumière du jour
pour toi.
Tu pris cela pour un signe de la vérité du soleil et tu tuas avec une
épée de lumière les mystères.
La lune pleura dans la brume.
Le temple disparut des nues.
Tu en perdis la vue.
Puis, les ténèbres t'accueillirent en leur sein.
Et quand la nuit te pria de rêver, tu répliquas que cela t’était
impossible, puisque tu ne croyais plus aux songes.
La Dame obscure te demanda d'en donner la raison.
Toi, magicien, tu lui expliquas que c'était à cause, justement, des
lumières de la raison qui t'avait aveuglé, cette infirmité te chassait du
monde des mystères.
Ton sommeil en permanence éclairé d'une rationalité qui brûlait tes
rêves.
Slider vint te parler de l'intuition!
Quand croire devient savoir.
Que naître est l'ancêtre de connaître.
L'être l'ombre du paraître.
Je t'ai dis que tu pouvais imaginer des colonnes de bambou dans un
temple du secret.
Or tu ne m'écoutas pas...
Slider d'un suave délice te contaminas de la fièvre onirique.
Ainsi, tu plongeas dans un sommeil éternel, songeant sans cesse.
Ainsi, fut institué le premier gardien du temple du secret: le magicien
de noir et de blanc aux portes de l'éveil et du réveil.
09/10/2007
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1 commentaire:
elle m'en veux parce que j'ai pas suivi la ligne bliss ektrice
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