C'est une merveilleuse histoire écrite par un chien et c'est la vraie vie de chien d'un chien.
Il y a à peu près vingt ans de cela, je passais des vacances sur la cote atlantique. Il y avait un chien qui venait tous les soirs à la tombée de la nuit. Un grand chien. Une sorte de corniaud. Il avait des yeux gris, Weermoniens. Je me souviens seulement que c'était obsédant.
Il arrivait et me dévisageait d'une façon qui me semblait mythique. Figurez-vous un chien qui n'aboie pas, qui ne vous lèche pas, qui vous regarde seulement dans les yeux. Je n'aime pas particulièrement les chiens. C'est à dire que j'aime bien les chiens perdus qui n'aiment pas les humains.
Et c'est cette espèce de chien que je prendrais en photo si je voulais photographier des chiens .... Une chose que je photographierai jamais, ce sont des chiens couchés dans la boue.
Elle ressemblait parfois à une princesse se déplaçant à l'aventure dans son propre conte de fées peuplé de nains, d'hommes qui sont en réalité des femmes, de femmes qui sont des hommes, de patriotes, de jumeaux, de triplés, de gens déguisés ou vêtus, ou parés mais sans vêtements comme s'ils étaient soudain passés aux rayons X, tous profondément déterminés à lui montrer ce qu'ils croyaient être...
Et elle était comme une princesse au bord de la mêlée.
20/10/2007
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