Joies de l'aurore
J'aime l'aurore, les ombres que la lueur ronge.
Les toits et les arbres du parc deviennent peu à peu distincts.
L'odeur de la nuit, de la suée et des plaisirs dont on se souvient au fur et à mesure qu'on s'en dévêt.
Peu à peu l'apparence revient aux corps autant qu'on les cache et les farde.
L'eau fraîche sur les yeux et dans la gorge.
Adolescents appuyant l'épaule aux colonnes
De jeunes adolescent qui connaissent les premières langueurs.
De jeunes adolescent qui connaissent les premiers instant de l'envie de vivre se retirent de l'espace d'un corps comme l'océan de l'ouest chaque jour découvre lentement les champs de moules et des plage de sable.
De jeunes adolescent qui nourrissent et ressassent le désir de se tuer pour un livre de grec lu, une remarque blessante du pédagogue, le visage d'une femme de la Subura. Ils sont debout. Ils appuient l'épaule à une colonne. Il flotte encore autour d'eux une vague odeur de lait ou de semence. Leurs yeux voient devant eux dans le vague. Leurs cheveux frôlent le cou. L'air venant du compluvium par instants les déplace. Leur peau frémit.
30/03/2006
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3 commentaires:
Ton blog ressemble à une fine couche de neige immaculée découverte au petit matin , on la regarde , on voudrait que rien ne la souille .
Merci de nous offrir ce spectacle.
le gisement d'or a dit :
merci Princesse, ça fait plaisir de te lire ....
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