Qu'on m'enlève une lettre,
Qu'on m'en enlève deux, trois ou quatre
Je suis toujours le même.
Du repos des humains, implacable ennemie,
J'ai rendu mille amants envieux de mon sort;
Je me repais de sang et je trouve ma vie
Dans les bras de celui qui recherche ma mort.
Enfant de l'art, enfant de la nature,
Sans prolonger les jours, j'empêche de mourir;
Plus je suis vrai, plus je fais d'imposture,
Et je deviens trop jeune à force de vieillir.
Même si je n'ai pas le bonheur de vous plaire,
Je n'en serai pourtant pas autrement surpris
Car vous auriez, lecteur; et beau dire et beau faire
Jamais je ne serais un jour de votre avis;
Même en me renversant, je vous en avertis,
Vous ne me feriez pas changer de caractère.
Tant que je vis, je dévore
Dès que je bois, c'est la mort.
Quand je sers d'enveloppe je protège
Quand je suis une faute, je dérange
Quand je suis sur un ring, je protège encore
Devine-moi car j'en suis digne
Je me cache lorsque je sers
Je suis souvent dans les vers
Et l'on me trouve à chaque ligne.
Je viens sans qu'on y pense
Je meurs en ma naissance
Et celui qui me suis
Ne vient jamais sans bruit.
Je suis, cher candidat, tout au bout de ta main.
Je commence la nuit et je finis demain.
Je contiens une seule lettre, je débute par e et je me termine par e.
Quand j'ai deux s on peut me manger. Quand on m'en retire un on ne le peut plus.
Il dévore toutes choses,
Oiseaux, bêtes, arbres, fleurs.
Réduit les dures pierres en poudre,
Met à mort les rois, détruit les villes,
Et aplatit les plus hautes montagnes.
Dès que l'on me nomme je n'existe plus.
Sans moi, s'effondreraient les cathédrales.
Je suis la solution,
pour m'élever depuis le sol
et atteindre le Paradis.
Je vais très vite et pourtant je n'ai ni jambes ni ailes.
Vous aurez beaucoup de mal à vous mesurer à moi,
Mais si vous y arrivez, cela fera beaucoup de bruit.
Vous voulez me saisir ? Impossible
Me voir . Je suis invisible.
J'ai quatre dents mais je ne mords pas.
Quand par hasard, j'attrape quelque chose,
Un goinfre me l'enlève aussitôt.
Je suis le début de l'éternité,
La fin de l'espace,
La naissance de chaque espèce,
La mort de toute race.
Je pique mais je n'ai pas d'épines,
J'ai une queue que je traîne,
Et dont je laisse des parcelles,
Dans chaque trou que je traverse.
Parfois je suis fort,
Parfois je suis faible.
Je parle toutes les langues
Sans jamais les avoir apprises.
Dès que vous m'avez, vous voulez me partager.
Mais dès lors, je ne suis plus...
Nous sommes deux soeurs,
nous sommes fragiles,
mais à nous deux,
nous pouvons faire disparaître le monde.
Cinq voyelles, une consonne
En français composent mon nom
Et je porte sur ma personne
De quoi l'écrire sans crayon.
04/10/2006
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2 commentaires:
je les aient toute trouvées .... sauf une
si tu devine laquelle, tu as gagné
Bravo ! you are the best énigme
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