15/07/2007

Spermatogenic oxaluria

«Un jour, ils m’ont poussée dans un placard, puis ils ont refermé la porte. Et je ne les ai jamais revus. Ni la femme qui m’a sortie de son ventre. Ni l’homme qui me portait un peu. J’aurais dû en mourir, s’il n’y avait eu cette bête, entrée par la forêt, sous le carreau cassé. Et j’ai sucé son lait, et j’ai suivi son pas...



C’est ainsi que j’ai grandi, accroupie sous les arbres. Ma peau est brune, verte par endroits, par cette poussière grasse que j’attrape en grimpant le long des troncs. Et j’ai maintenant des griffes longues, mes joues sont encroûtées de poils et de sang. J’ai six ans. »

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