27/04/2007

Couloirs engouffrants : aie! fantomes!

Je soulève le couvercle et tout est contenu encore.
(je pense que je vous ai composé à l'intérieur de ma tête.)
Les étoiles vont valser dans le rouge et le bleu,
d'arbitraires noirceurs galopent ici.
Je ferme les yeux et les mondes sont morts.




J'ai rêvé que vous m'avez enchanté dans le lit;
(je pense que je vous ai composé à l'intérieur de ma tête.)
puis la lune a frappé et j'ai guéri.
Etais-je embrassé ou tout à fait aliéné ?
Je ferme les yeux et les mondes sont morts.



Vous ai-je aimé à la manière que vous avez dite,
(je pense que je vous ai composé à l'intérieur de ma tête.)
mais je vieillis et j'oublie votre nom.
Dieu se renverse dans le ciel, les feux de l'enfer se fanent :
Sortez seraphins et les hommes de Satan.

25/04/2007

Rayons X

C’est un lit si grand et si vide
que son corps est toujours perdu dedans
il y a tant place pour rien
c’est tellement grand
c’est tellement vide
dans ce grand lit
elle caresse son corps
elle se roule et se déroule
plus seule que jamais
exsangue
elle est si seule
que son corps est une prison
elle si seule
qu’elle a envie de mourir.
Alors, elle rêve



Elle rêve d’être consommée jusqu'à la lie
d’être tordue jusqu'à sa dernière goutte
d’être essorée
elle rêve
de n’être que
ce corps affamé
ce corps assoiffé
cet immense appétit
cette supplication.
Elle rêve de se faire baiser jusqu'à en mourir
elle rêve de quelque chose qui la raclerait jusqu'à l’os
elle rêve d’être réduite à son corps affamé
à son corps assoiffé
elle rêve d’être soumise et utilisée de partout
elle rêve d’être battue
elle rêve d’être fouettée
elle rêve d’être empalée
elle rêve d’être démantibulée
elle rêve
de n’être plus qu’une chose à dévorer de partout
un corps à saccager
un corps à écorcher
une chose dans laquelle on va entrer de partout
une chose qu’on va remplir de partout
une chose qu’on va ouvrir de partout
une chose traversée de partout



Voilà ce dont elle rêve dans son grand lit vide.

24/04/2007

Etat d'ivresse

Coups de revolver la nuit; apparaît une tête de bélier gigantesque. Ses deux cornes sont deux pôles qui échangent des effluves magnétiques. Une femme couchée et ligotée, suspendue dans le vide passe lentement entre ces branches d'aimant; un petit dessin veineux sur sa poitrine devient une déchirure, puis la foudre dans un nuage, et la tête de bélier laisse pendre sa toison comme une pluie

20/04/2007

B -Atitudes

Mon nom est Gröll. Gottfried Gröll. Je penche.
Mon nom est vide à l’intérieur mais
cercle. Il y a tant et tant
qu’on peut fuir et revenir les organes
bien en mains et subtiles.
Les oiseaux c’est moi et moi avec du souffle.
Les plumes je ne sais pas. Il y a des choses
que j’ignore tellement je suis. J’ai vu
tourner mais pourquoi ? Et cela ne me fait
rien. Car Gröll connaît les lettres A et A
et T aussi et aussi le monde de l’impératif.


2


Le jour de ma naissance est venu. Par surprise
le jour de ma venue mais après.
Il faut bien voir sa naissance pour être
sûr et ne pas risquer. C’est de l’économie.
La naissance a lieu le jour de vie avec un pli.
Elle remonte à la surface. C’est 181 qui parle.
Les autres existants sont compris sous 99.
Gröll se souvient de petit mais pas tout.
Les barbituriques sont finalement.
Surtout le soir. Loin maintenant tout
se tient dans l’avenir et surtout.


3

Dieu me chie dans les bottes et alors ?
Gröll n’est pas parallèle. Mes pensées
c’est du café avec un peu d’électricité
sous la forme d’un triangle équilatéral
dont un côté est vertical et l’autre horizontal.
Gröll est composé de trois points : la nuque
la nuque et la nuque. Il possède un dos
et un ventre et ce ventre a sept ventres
plus un. La discussion de cette question
est ainsi. Lorsqu’on retranche 12
il reste peut-être et c’est bon.



4

Marcher sur l’eau n’est pas. Ni
regarder. Il faut et il faut pour voir
un sourire et puis aussi.
Gröll attend Gröll mais ne vient
pas. Il chante dessus et autour
et fume une durée avec des couleurs.
Gröll poursuit Gröll sans le reconnaître.
Sa peur de devenir une table sans teint
car il grouille de formules mathématiques.
Si on prend un arbre il faut bien
admettre que c’est un mauvais exemple.



5

Gröll va voir l’océan de mer.
Il regarde le bleu qui intercède entre lui
sans faille. Du bleu compact qui
tranche et qui. J’aime respirer l’odeur
et sentir. Les poissons c’est de l’eau
concentrée qui danse. Les poissons
se tiennent dans le bleu très bien.
Ils savent parler vent. Je suis télépathe
avec les couleurs. Les sons c’est moins.
C’est comme du verre sinon rien
et puis c’est pire.




6

Le froid c’est la dent qui sait.
Quand il pleut il y a peu d’espace entre les jours.
Le ciel est très bas et en face on range
les arbres quelque chose. Si c’est le vent
on s’enroule. Il n’y a pas de mystère
quand c’est rouge rouge tout est clair.
Le ciel violet c’est Gröll qui caresse
avec les doigts plus épais qu’une éponge.
Les lettres ne font que chiffrer
les degrés de la hiérarchie de l’être
et pourtant non.



7

Les animaux poussent dans la sueur.
Ils ont tendance à prendre de l’embonpoint.
La souffrance des animaux est blanche et rouge.
Elle ressemble à la nôtre en tous points sauf
au centre. Là se trouve une bulle qui. Se fige.
Les animaux ne se plaignent pas. Surtout
les chiens. Ils pénètrent dans l’air avec leur forme
et n’en ressortent pas avant la fin qui est
une multitude ou presque. Alors survient alors.
Certains disent qu’il y a un rapport
mais Gröll n’y voit que du feu.



8

Les hommes il a des restes de reptiles dans le sang.
A l’angle de la tête on trouve l’épine qui est
aussi appelé l’esprit. La chair c’est un essai
de peau au ras des os. Les écailles on les met
où on peut autour des oreilles et ailleurs.
Les hommes ils ont le nez bien en bouche
juste au-dessus de la clavicule sud.
Celle qu’on rase avec le marteau à pointes.
Entre genoux et poumons il y a quoi.
Tout ça bien sûr c’est tombé du ciel
avec une petite gousse d’étoile pygmée.



9

Après la mort il y a une olive au centre
d’une pizza. Il faut faire attention au gruyère
fondu si on veut rentrer et se retrouver.
J’y ai donné rendez-vous à un ami
mais personne ne sait qui arrivera le premier.
A l’enterrement les gens pleurent
ce qui n’est pas un mal du point de vue.
Pourtant la mort pourtant c’est juste de l’usure.
Il suffit de rire et de. Voilà tout. Gröll lui n’a pas
peur car il est légèrement strabisme et porte
des chaussures jusqu’au bout des orteils.



10

Quelle violence assez le monde par ici.
En France il y a du gras c’est pour ça.
Moi je regarde par la fenêtre et j’aspire.
Je viens d’un souvent qui n’est pas neutre.
C’est le mieux. Il y aurait beaucoup à dire
des indigènes d’ici. Gröll trouve qu’ils ont
la fatigue sans aucune majesté et puis c’est tout.
Sur les trottoirs on voit des crottes et des figures
et parfois tout se mélange parfois. Voilà qui
ressemble à du pâté de tête qui pousse.
Ou du chiendent. C’est cochon comme cochon.



11

Les gens prennent svt les idiots pour des idiots
ou pts d’interrogation. C’est une façon de voir
les choses qui est imperméable et technique
et surtout. L’idiot en fait est un placenta qui pense.
Juste il ralenti le rythme pour être plus près
et plus près. Gröll n’est pas idiot. Ses pensées
il les range bien soigneusement dans une boîte
puis compose le numéro téléphonique du temps.
Gröll pense qu’il pourrait animer un jeu TV.
Ou bien danser avec Madonna une partie
de ping-pong en forme de bierre.



12

La Terre est notre grille-pain.
Les nuages n’ont rien à voir avec la pluie.
Les nuages sont roulement de tambour
et voilà. L’horizon on le tartine de goudron
et on ajoute des pierres et des briques.
Dans certains coins le vent soulève
le paysage et le découpe en tableaux.
On dirait des photos avec de la lumière
de la lumière créaturelle qui bouge.
La lumière est à l’opposé du noir.
Elle n’a pas de respiration dans l’espace.



13

Le lundi c’est certains jours.
Il y a aussi mercredi et jeudi.
D’autres jours c’est dimanche que faire.
Alors on marche. Il s’agit de décoller
les pieds du sol. Parfois c’est un peu pénible
et un peu parfois. Mais il arrive aussi qu’on
se laisse glisser. Certains appellent ça le ski.
Marcher ce n’est pas dur c’est même là qu’on
trouve les meilleurs couteaux. Quand on y songe.
Un jour on pourra se déplacer à l’aide du crabe
qui se situe entre les jambes droites.



14

Quand je me réveille je regarde ma tête
et je la trouve. Ensuite il y a ensuite et puis
tartines et confitures. Sans oublier le thé.
Pour peigner ses dents Gröll utilise une brosse.
Il se lave le besoin sexuel par des vomissements de nez.
Gröll n’a jamais pris la forme d’une chaise ou d’un lit
pourtant parfois on s’assoit sur moi et c’est bouse.
Il se peut que je m’énerve mais je suis très patient.
Car je crois que je ne suis pas encore mort.
A la fin il s’habille en pantalon conformément à l’usage d’ici.
S’il fait beau je sors de chez moi tout en longueur.

17/04/2007

Un zeste de second-life

Tous les enfants des ghettos bombardent le dessus des toits --
voici le corps, votre ancien lien au ciel
un bout de métal l'a privé de temps off;
............ tout suivra d'un défaut de rouge
.............smudgy contre ce dieu de pisse;
.............rire bébête.
.............Incendie de sang;
.............Arsenic que l'autre cyanure avec un précision sensible
...... la nébuleuse du crabe pleine du négatif des nuits sporadiques
...... ville se réfléchissant sur la face de nuit du ciel
...... J'étais ainsi (ain/si), bleu comme les papillons shitty
............. entre deux éclaboussures de spasmes
............ les souvenirs tous pas encore morts (faux accent français)
............ Donnez-moi de l'oxygène de peur que blocage dans la baise
............................. je jure que je meurs encore
. ............... Enfant obtuse retarde la longueur de tes bras
... c'est pêché pour l'homme Pincher
... de prendre parti à la danse de poussière --
..................... napalm/1969/New-more pas encore York




les épines ganglioniques accroissent les réflexes
de la machine pince-au-cou-corde
morceaux de bravoure pleins d'excés
des rats modèles de lubricité (of course)
des dents immaculées échangées -- contre une bouche plus claire
le bleu du ciel est l'exemple courant de l'infini continu
........................ou bien -- la fièvre ectoplasmic d'absinthe verte d'égout
.................. où se baigne votre homme de clavicules. Elle se sent
.................like, foutue, comme un excédent de figuration dans la galaxie du X
........................ un serrage des boules -- et puis les mains tomberont au coucher du soleil sur ce rendez-vous
quand aucun autre produit de remplacement ne se substitura au cri perçant bleu de l'ozone
............................... des déclenchements épiduraux des drogués de l'aiguille.
................................ ll pliera ces rotules fleshless. //
................Hé, Kilt de poulpe!
remplissez cette hernie de délicatesse liquide.
Circoncissez-vous . Un groupe de lemurs a augmenté les plis dans mon ventre produisant un terrible sort pancréatique
............ l'impact rouge d'appel téléphonique des vendeurs de tristesse
le rigadon du singe brained des fistules.
Anneau autour. ...................................................................
Ring autour.
Soupir.



.............................. position de changement/changement de position.
Essayez de tenir la pensée
................................. pendant juste une seconde.
Pensez à la grande douleur
........................................flickering exquis. Apogées et jappements de chien se mélangeants
Cinq cents mille branches tiennent vos organes se desserrants.
Grande grande douleur -- taille de bambou.
Tissus érectiles nus -- on vous fouille ?
Alors elle est au-dessus de cet organe électrique.
Entrecroisement de sexe. Les jus de nerf glissent
coup de revolver la nuit(le fusil de chasse laisse des traces)
..................... pan-pan!
..................................le voilà qui chantonne : only you!
................................. parole de l'NHOJ: seeeeeeee vous !
//
... la chi(li)enne d'Ameri-carne serre mon foie
......et tout comme Bowie elle est doris hunky.
............... allez, cherchez la capsule gelée et la brigade aniotique du jukebox
............ pour jouer au bourdon cancéreux dans l'utérus-engorgé des cuisses
......... les with a l'aspect aléatoire parlent de la putréfaction
......... qui nait spontanément dans l'oeil du crabe.

15/04/2007

Ballade du (prin)temps jadis

Or, cette jeune fille pointilleuse
Lors d'une cérémonieuse promenade en avril
Avec son dernier soupirant
Fut soudain frappée, intolérablement,
Par le brouhaha irrégulier des oiseaux
Et par le désordre des feuilles



Affligée par ce tumulte, elle
Vit les gestes de son amoureux déséquilibrer l'air
Sa démarche s'égarer, inégale
A travers une rangée de fougères et de fleurs.
Elle jugea les pétales en désarroi,
La saison tout entière négligée.
Comme elle aspirait à l'hiver, alors!
Scrupuleusement austère dans son ordre
de blanc et de noir,
Glace et roc, chaque sentiment bien circonscrit
Et la discipline glacée du coeur
Exacte comme un flocon de neige.



Mais ici - un bourgeonnement
Assez turbulent pour jeter ses cinq esprits royaux
Dans une bigarrure vulgaire -
Trahison insupportable. Que les idiots
Titubent, étourdis, dans le chahut printanier:



Elle se retira adroitement
Et autour de sa maison elle dressa
Une telle barricade d'obstacles et barbelés
Contre la saison mutinée
Qu'aucun homme insurgé ne put espérer la briser
Par juron, poing, menace
Ni même par amour.

13/04/2007

Translation lente dans le skull

ici elle/ avec lui/
accroupis/
les jeans lâches sérrés par des bracelets en caoutchouc colorés/
pieds nus/ torses nus/
des scribbled autour des poignets/ des slurs sur les bras/
cheveux rasés il y a une heure/
on dirait des Mohawks atardés/ bruts/ ils tremblent/
il l'appelle avec excés/
elle se tient vers le haut/
il pense: bambi? /
nuances des denims bleus graisseux/
pendant qu'il incline ses orteils instables vers elle/
elle allume un feu pâle avec les produits de la nuit dernière/
elle incline la tête hop une autre pillule/
hop dans elle/
elle le juge dur/
il sait, doucement il sourit d'un air affecté/



elle enlève ses jeans dégoûtants tout en l'embrassant/
il commence à rire maintenant/
tirant tortillant ses hanches rétrécies dans le coton noir/
elle attache sa ceinture autour de sa taille/
il repose la montre vers le haut/ comme il a ses yeux louchants faisant le visage drôle/
elle sort sa langue, dehors/ il la tapisse/ bouche ouverte riant /ses doigts devant son visage dans une fausse horreur/
elle faiblit pendant qu'il l'embrasse pêchant encore sa bouche chaude, ramollissant son coeur/
elle veux juste tenir l'arme plus étroitement/
il peut frapper tellement dur/



il se bidonne/ SIP/
son ragoût de jeune moelle jaune /
sa courgette dégoupillée sur les genoux/
il l'immobilise avec un sourire affecté/
elle s'oppose/
il gèle alors son visage faisant penser à un clown laid/
silencieusement elle tourne ses bouts de corps vers le bas/
il délie les noeuds de son épine avec ses paumes/
il crache pour ouvrir ses hanches/
il se renverse en bas du renflement.
il déroulent vers le haut sa fente de papier de peau/
une fraise rougie sur son coffre,
la voila parti, comme un bébé/
il snife, la bruine coulant en bas de elle/
dans sa bouche ouverte,
d'un doigt il laisse tomber un oeuf noir dans sa gorge, /
les chaînes tombent dans une cuvette en bois/
ses pupilles musardent, l'iris s'amincissant/



un doigt tape à la fenêtre : avertissement/
ils ont volé son visage dans le leur/
ronflant, fumant avec les mains en tresse, leurs visages prit dans des pentagrammes/
courbant la langues entre les dents, leurs voix vers le bas/ chuchotements/
rytme de leur marche/ pieds à petits shoots,
oiseaux en chute faisant varier le noir de la suie,
son nid entre ses jambes, intact, des animaux argentés sur leurs vêtements/
paumes tatouées frottées/
lèvres fendues avec les poings/
deux têtes de longs cheveux, se reposant maintenant/
souriant l'un dans l'autre, à la grève de leur allumette/



puis pendant qu'il part, elle est attaquée.

08/04/2007

Scenographical insecurity

j' arrivai dans un lieu très étroit et obscur,
mais parfumé d' une odeur triste de violettes
étouffées. Et il n' y avait nul moyen
d' éviter cet endroit, qui est comme un long
passage. Et, tâtonnant autour de moi, je touchai
un petit corps ramassé comme jadis
dans le sommeil, et je frôlai des cheveux, et
je passai la main sur une figure que je connaissais,
et il me parut que la petite figure se
fronçait sous mes doigts, et je reconnus que
j' avais trouvé Monelle qui dormait seule en
ce lieu obscur.



-ô mon chéri, dit-elle, il ne faut point
pleurer ; car tu as besoin de tes yeux pour
travailler, tant qu' on vivra en travaillant, et
les temps ne sont pas venus. Et il ne faut pas
rester en ce lieu froid et obscur.
Et je sanglotai alors et lui dis :
-ô Monelle, mais tu craignais les ténèbres ?
-je ne les crains plus, dit-elle.
-ô Monelle, mais tu avais peur du froid
comme de la main d' un mort ?
-je n' ai plus peur du froid, dit-elle.
-et tu es toute seule ici, toute seule,
étant enfant, tu pleurais quand tu étais seule.
-je ne suis plus seule, dit-elle ; car j' attends.
-ô Monelle, qui attends-tu, dormant
roulée en ce lieu obscur ?
-je ne sais pas, dit-elle ; mais j' attends.
Et je suis avec mon attente.
Et je m' aperçus alors que tout son petit
visage était tendu vers une grande espérance.



-il ne faut pas rester ici, dit-elle encore,
en ce lieu froid et obscur, mon aimé ; retourne
vers tes amis.
-ne veux-tu point me guider et m' enseigner,
pour que j' aie aussi la patience de ton attente ? Je suis si seul !
-ô mon aimé, dit-elle, je serais malhabile
à t' enseigner comme autrefois, quand
j' étais, disais-tu, une petite bête ; ce sont des
choses que tu trouveras sûrement par longue
et laborieuse réflexion, ainsi que je les ai vues
tout d' un coup pendant que je dors.
-es-tu nichée ainsi, Monelle, sans le
souvenir de ta vie passée, ou te souviens-tu
encore de nous ?



-comment pourrais-je, mon aimé, t' oublier ?
Car vous êtes dans mon attente, contre
laquelle je dors ; mais je ne puis expliquer.
Tu te rappelles, j' aimais beaucoup la terre, et
je déracinais les fleurs pour les replanter ; tu
te rappelles, je disais souvent : " si j' étais un
petit oiseau, tu me mettrais dans ta poche,
quand tu partirais. " ô mon aimé, je suis ici
dans la bonne terre, comme une graine noire,
et j' attends d' être petit oiseau.

06/04/2007

Promenons-nous dans les bois

Hana wa sakura-gi,
hito wa bushi

La fleur par excellence est celle du cerisier
L'homme par excellence est le guerrier



Chiru wo itou
yo ni mo hito ni mo
sakigakete
chiru koso hana to
fuku sayoarashi.

Peu importe de tomber.
Avant tout le reste, avant tous les autres.
C'est le propre de la fleur de cerisier
Que de tomber avec noblesse
Par une nuit de tempête.



livre lu : steelwork - Gilbert Sorrentino (good,good,good)

04/04/2007

Ecoutez! j'entends un bruit de gode-ass

Sélection d'une langue prise par derriere : Résultat de la diffamatione ; entrez !
beaucoup de trous-V.I.P., nombreux zomaj* au postérieur de la dactylo-graphie
(*moment de la connaissance plus occupé finalement de la connaissance du corps de la dactylo que du corps de texte)



La voici en bloc-chair bien compact :
La connaissance plus qu'occupée finalement de la dactylographie que de la connaissance des corps où du hoer de la connaissance, les propositions indiqueraient le vith là ni l ' un ni l ' autre encore là particulièrement curieux curieux où you rustle gauche incluse également mais vraiment your deviens ekspermatj ' zw dedans dancing drawer bouche où me rustle demandé que cette sa marque est vrai abruti que your n ' ai aucun souhait pour absorber un robinet à condition que elles soient lesson seuls moyens il connaît que l ' ekspermatj ' zomaj postérieur the petit gloup your trouvent beaucoup que beaucoup le gentil lesson types the moment the connaissance propose encore plus the drawer étreinte the finalement dactylographie the drawer connaissance of the corps le vraie the putain the connaissance indiquerait qu un signe pour auchan est comme when this of there 2nd of there and again I I am not possible of that of mouth of in of fact for of really of curious of I in particular with desiring none of to be éjaculez HAVE of that of abruti of really of of him of fact of the EC am of that of the EC of question with an intimacy of the types OF finally the embrace l pay it that d of since c of tap of to suck is that you called I of that according to of gloup of small of some resources of with quite of the types of to know eut you the que the bouche the drawer the dancing the éjaculez fait the être the vraiment the curieux the particulièrement avec le désir d ' aucun du your AI the que d ' abruti the vraiment d ' est the lui the fait the drawer CE the que the drawer CE the demande fresher l ' avec d ' intimité of the espèces OF THE finalement l ' embrasse l le que d du puisque c the robinet du sucer un ' est que vous dites you the que d ' après the le gloup the petits the seuls moyens the connaître avec le gentil of the espèces du moment l bis suggèrent the très of those of very of of éjacule of intimacy more you called find that the bodies l slogan where hoer of intimacy would say pay when auchan of if it of he seen each has you of speak concerning sleep and of het-KAT take into account the that that tap is I busy that it is well but if this engineer it is there that the place living living within in equitably gargouillement is the flatulence before he falls nekrwme

01/04/2007

Homme Horse avec Femme Cow

The cow/she blanche comme la neige dans les rikers, section psych/y'a/trique,
ils pensent /qu'elle est in/adaptée (se tenir aux essais): ils l'enverront "hors/e de la ville" comme au rock/land, et elle mourra très lentement dans le shit/hole.
ai-je (encore) la patience de l'attendre (Synchysis scintillans)
avez-vous un conseil à partager ? peut-être ? qui et pourquoi ?
qui ici a jamais été dans un ETA/blissement mental d'ÉTAT qui ici a jamais été dans le lock/down.
elle danse corseté comme une chrysalide (embryonic)
tournoyant dans l'incendie (entoptic effect) jusqu'à prendre feu (refractive index)
papillons mourant (Phosphène) foudroyé par la poudre blanche (neural adaptation)
je vous écris, les foutus esthètes, (hyaluronic acid), peut-être je vous écris parce que vous êtes si joli ouais, VOUS /
suis-je le petit ami de beautiful/lady/labelle.????????



Me voici encore : en semaine je dis : désolé supérieur kissy, je ne donne pas un "fuck you" au sujet de n'importe quoi, suis pas le mis/an/thrope.
She/thecow, elle dit renaître comme un sphinx noir (Floater)
le corps (foetal pregnancy) recouvert de mouches volantes (Blue field entoptic).
Tu te souviens (Regression of the hyaloid artery) je te griffais avec mes ongles longs ( congenital. phenomenon) tu te souviens?
Ce kiss est misérable vous devriez le renvoyer ou me faire l'honneur d'essuyer votre Cure avec lui; comme le rim/baud a fait aux francoislecoppee. le savez vous?????????
ou peut-être le sucer; pourquoi pas?
il ne faut pas que l'art ou "'elle" soit une chose aimée ; on devrait être mort avant que de savoir certaines "choses" ....



i know.???????me, je suis un esthète foutu; je crois en la maladie de ......
i'm l'art.
des personnes avec ideas.???????? it's une contrefaçon de crime
she/thecow, écoute la cloche de graham Alexandre;
je ne sais pas ce qu'elles font aux femmes en prison.
j'aime hier.??????????
SHE/THE COW est l'être humain le plus ad/doré que j'ai jamais connu.
je ne peux pas obtenir le gl/amor !
fin/ir de he/nir.?????? de hen/ir..... ? ? ?