17/09/2007

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Mes amis, il n’est pas nécessaire de s’élever bien haut au-dessus de la terre pour perdre de vue ce miroitement confus et ne plus avoir les yeux emplis que de quelques lignes divines. Il est une oreille pour laquelle les clameurs et les vociférations qui nous assourdissent sont un flot d’harmonies. Mais nous sommes les pauvres musiciens, et nos corps les instruments,les sons discordants qu’on en tire n’ont-ils d’autre but que de monter,monter toujours, pour enfin, s’évanouissant doucement comme un soupir de volupté,aller mourir aux oreilles célestes?...



L’éther aux yeux d’or est-il donc un plat de carpes dorées sur la table des dieux bienheureux,et les dieux bienheureux se réjouissent éternellement,et les poissons meurent éternellement,et les dieux se réjouissent éternellement du jeu des couleurs de l’agonie.

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