17/05/2007

Fortune et gloire du cerveau lent

j'aime bien les sucres, je donne la patte, mais de grâce,
non, ne faite pas de moi une femme, car je connais l'histoire naïve,
des soldats de Milossé :




"un jours le monde des temps patient fit tous les arbres sans sexe, d'où le sublime des fleurs femmes et le casque des coquelicots".

- elle a rie, rend toi compte elle a rie.

-non, idiot, elle n'a pas rie, c'est une machine qui nous observe, un tyrannisant système.

-si, courage bel aigle d'ami, elle a rie, pour preuve : "la petite maison", "le couloir bordeaux", une machine ne comprend pas cela, "le moineau glisse en chantant".

-Et si tu a raison, explique moi alors pourquoi tu est assis, ha, ha, ha, ha !

- Assis ?

- Ouvre la bouche mon bel ami.

- La bouche ? Certes, je n'ai pas de très bel dents. En fait j'ai peur du dentiste.

- Le dentiste de la rue Sade, au droite de l'actor studio ?

- tiens ?

- Quoi ?

- Tu a réussit .

- Quoi ?

- A me faire oublier qu'elle avait rie.

Et les deux amis rirent,
l'un parce qu'il savait qu'il n'allait plus vivre dans son enfer auto manufacturé,
l'autre parce qu'avec ou sans automobile, il danserait sous, ou sur, la musique du rire de la femme au cerf volant.



J'aimerai aimer, dans le cas contraire me pendre,
non pas l'arbre mais l'eau animé, mais pas cadavre debout,
qu'elle m'aime, loin des ventes de vivant,
ne plus connaître le cauchemar, en finir,
or jamais, le degôut de la vie, ne viendra me taquiner.

Le chêne solide pour témoin,
au mariage d'une guêpe et d'un bourgeon,
l'homme, celui banale, puise ses force dans le mépris,
or, craintivement je chute,
je suis banale,
d'où, sans doute, l'accident de la voiture rouge,
qu'un camion transporteur de pétrole,
fracasse.
A la station essence, comme les chiens donnent la patte à leurs castrateurs,
je fais mes besoins,
loin de vos yeux :

"je t'aime, ma pâquerette,
le pape m'a dit de ne plus fumer de cigarette,
mon coeur est une allumette,
je suis le gentil poète."


Et si Sarkostique interne son drame karmique,
Ose y mettre une barricade,
chute,
la politique à dix milliard d'année de retard sur le discours poétique.
Le labyrinthe s'arrête quand on constate qu'on est entre des murs,
je suis idiot,
donc je pense mâle,
c'est la vie, rose.

Je me souviens,
signe de la seconde chut du pré destin ennui,
de ne rien lui dire : juste l'écouter respirer.

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